Acteur français né Léon Roland Cadaux à Saint-Mandé, Val-de-Marne, et décédé à Paris (14ème arrondissement).
Fils naturel de Justin Cadaux, compositeur de musique, auteur de deux opéras-comiques joués à Toulouse et de trois autres présentés à Paris avec un succès d'estime, organiste réputé aussi, et de Marie Bussy, danseuse à l’Opéra, de 34 ans sa cadette, Georges Morton nait au domicile de ses parents à Saint-Mandé. Il a quatre ans quand son père meurt.
Peu de choses ont filtré sur l’enfance et la jeunesse de Georges Morton, mais il est fort probable qu’il ait suivi des cours de chant et de comédie. Au début des années 1920, il apparait dans de nombreuses opérettes : 'You-You' (1922/23) avec Simone Judic, 'Pouick' (1922) de Maurice de Marsant et Germaine Raynal où il interprète le rôle-titre, 'La perle de Chicago' (1924/25) de Maurice Dekobra et Sylvabell-Demars, 'La petite dame du train bleu' (1927/28) avec Marie Dubas et Jean Devalde, 'Bégonia' (1930) de René Pujol et René Mercier.... Quelques-unes des chansons qu’il interprète dans ces pièces sont gravées sur disques 78 tours pour les firmes Pathé ou Columbia. Il poursuit sa carrière sur scène jusqu’au début de la Seconde Guerre Mondiale.
En parallèle, Georges Morton fait une brève carrière au cinéma à partir de 1925 avec l’adaptation de la pièce de Marcel Pagnol 'Knock, ou le triomphe de la médecine' réalisé par René Hervil, avec Fernand Fabre dans le rôle du médecin. Il faut ensuite attendre le parlant pour retrouver le comédien devant les caméras. Après des apparitions dans deux courts-métrages dirigés par Robert Péguy et Charles de Rochefort en 1931, il interprète un Préfet de Police, auprès de Jules Berry et Armand Dranem, dans «Le Roi des palaces (version française) (1932), réalisaé par le cinéaste italien Carmine Gallone.
Dès lors, Georges Morton va tourner régulièrement jusqu’en 1940, principalement des rôles secondaires, dans des adaptations de pièces de théâtre à succès ou d’opérettes. Des films où il croise tous les artistes populaires du cinéma français de l'avant-guerre. À la fin de sa carrière, on le voit dans deux comédie de Sacha Guitry, Remontons les Champs-Élysées (1938) et Ils étaient neuf célibataires (1939). En 1940, il joue un dernier personnage dans 'Ils étaient cinq pensionnaires' de Pierre Caron qui ne sortira qu’après la guerre.
La France occupée, Georges Morton, de santé précaire, ralentie ses activités. Il meurt dans l’indifférence générale, le 19 février 1941.