Michel Parbot (né à Boulogne-Billancourt le 27 août 1938 et mort à Mainvilliers le 3 août 2008) est un journaliste grand-reporter-cadreur, un correspondant de guerre et un réalisateur français passionné de photographie.
C'est à l'âge de 13 ans que son père, passionné de photographie, lui confie pour la première fois sa caméra Paillard-Bolex 16 mm: ils sont en train de visiter le village du souvenir Oradour-sur-Glane quand le jeune Michel ressent pour la première fois le besoin de témoigner d'une réalité. Il trouve à cet instant précis son équilibre et une raison d'être qui le poussera par la suite à travailler pour la télévision française.
En 1956, il se marie avec Olinda qui deviendra la mère de ses trois enfants. Le jeune homme se responsabilise et reprend des études d'architecture pour faire vivre sa famille. Mais ce travail l'ennuie: jusqu'en 1960, il passe de cabinet en cabinet assurant chaque fois des travaux un peu plus complexes, nourrissant les espoirs de vivre un jour de sa passion. Et sa passion, c'est bien tout ce qui touche à l'information, et la télévision en particulier.
En 1958, le magazine «5 colonnes à la une» voit le jour. Un soir, en réaction à un reportage qu'il vient de voir, il décide d'écrire au responsable Pierre Lazareff: deux mois plus tard, il est invité à Paris pour assister à une projection de travail, de laquelle il ressort avec l'intime conviction que ce seront bientôt ses images que l'on verra sur les écrans de la salle de montage.
Quelque temps plus tard, alors que l'un de ses amis est engagé comme assistant sur le tournage du film «Le jour le plus long», Michel Parbot a l'idée de se faire engager comme figurant et de réaliser un reportage sur le tournage du film pour le magazine «5 colonnes à la une». Se faisant passer pour un grand reporter, il téléphone directement à la Twentieth Century Fox et expose son projet qui est accepté. Il démissionne donc de son cabinet d'architecte et se rend à Ostende.
Il commence à tourner quelques images lorsqu'une équipe concurrente de «5 colonnes à la une» débarque. Heureusement pour Michel Parbot, le cadreur, victime d'une rage de dents ne peut assurer sa fonction. Jean-Christophe Averty, le réalisateur, lui demande donc ses premières images qui seront utilisées dans un premier reportage et à la fin duquel son nom apparaitra pour la première fois au générique. À la suite de cela, il devient le seul reporter-cadreur autorisé à filmer sur les plateaux. Cela représente l'avantage d'une diffusion internationale et la chance de se faire connaître de la plupart des télévisions européennes.
En juin 1962, il décide de devenir reporter indépendant. Par chance, l'agence United Press International lui propose de se rendre en Algérie comme envoyé spécial. Là bas, il apprend sur le tas le métier de Journaliste reporter, les difficultés d'obtenir des informations, les situations critiques, mais il garde toujours une volonté et une motivation exceptionnelle. ...
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