Françoise Hardy, née le 17 janvier 1944 à Paris, est une auteure-compositrice-interprète et actrice française.
Sur des mélodies mélancoliques qu'elle affectionne, le répertoire de Françoise Hardy est en grande partie le reflet des doutes, des interrogations et de l’anxiété que suscitent en elle les tourments des relations sentimentales et de la nostalgie en général.
Parallèlement à l'écriture de chansons, elle porte de l'intérêt à l’astrologie, dans laquelle elle voit un complément à la psychologie.
Françoise Hardy est née à la clinique Marie-Louise à la cité Malesherbes en haut de la rue des Martyrs, vers vingt et une heures trente pendant une alerte à la bombe lors de l'occupation allemande. Johnny Hallyday, son ami avec qui elle a vécu le même courant musical yéyé au début de leurs carrières, y est né également quelques mois plus tôt. La jeunesse de Françoise Hardy se déroule en vase clos au 24, rue d'Aumale, dans le 9e arrondissement de Paris, auprès d’une mère aide-comptable, Madeleine Hardy, restée célibataire, et d’une sœur, Michèle, sa cadette née le 23 juillet 1945 et décédée en 2004. Dans ce deux-pièces, sa mère dort dans la salle à manger et Françoise partage la chambre avec sa sœur.
Son père, directeur d'une fabrique de machines à calculer, frère d'un jésuite, résistant, déporté à Dachau, est issu d'une famille bourgeoise de Blois. Marié à une autre femme, il est rarement présent et oublie souvent de payer la pension alimentaire ou les frais scolaires. Il ne reconnaîtra ses filles que bien plus tard.
Françoise Hardy passe régulièrement les week-ends chez ses grands-parents maternels qui habitent Aulnay-sous-Bois, rue du Tilleul avec une grand-mère qui se montre désagréable avec son entourage et avec elle par des brimades, ce qui l'a profondément affectée. Quant à son grand-père, il se montre mutique à force d'être rabroué par sa femme, et ne lui adresse pour ainsi dire qu'une seule fois la parole, en 1962, quand elle est propulsée au devant de la scène, par cette simple question, «Es-tu heureuse au moins?», qui la touche particulièrement ce jour-là, peu habituée à de la tendresse de sa part. Bien qu'elle fasse souvent des cauchemars la nuit chez ses grands-parents, elle cherche à se divertir la journée avec de la lecture, en dégustant les fruits du jardin potager, et plus tard devant la télévision, malgré les restrictions de sa grand-mère qui la laisse regarder uniquement les films le dimanche après-midi et La Séquence du spectateur mais lui fait découvrir d'autres horizons. Reste qu'elle s'impatiente que sa mère revienne la chercher ou plus tard de rentrer avec sa sœur, parfois même à pied. ...
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