Gérard Darmon, né le 29 février 1948 à Paris, est un acteur et chanteur franco-marocain.
Les parents de Gérard Darmon sont des juifs séfarades algériens. Son père, Henri Messaoud Darmon, quitte Oran pour Paris en 1937. Après avoir mené une vie de voyou sous le nom de «Trompe-la-mort» ou «Riquet de Bastille», il devient représentant en vin. Comme il souhaite se marier, des membres des familles font circuler des photos et c'est ainsi que lui et son épouse se choisissent. Sa mère quitte Aïn El Arbaa en Algérie en 1947 pour rejoindre son époux à Paris.
Gérard Darmon naît à Paris l'année suivante. Son prénom est choisi car l'acteur «Gérard Philipe était à la mode».
Il passe sa jeunesse «rue des Artistes» dans le 14e arrondissement de Paris, près du Parc Montsouris. Il découvre sa vocation d'artiste vers 10 ans, en colonie de vacances en Bretagne, lorsqu'il pastiche le jeu radiophonique Quitte ou double. Gérard abandonne ses études secondaires l'année du bac, et en tant que membre de l'Hanoar Hatzioni, part vivre quatre mois en Israël dans le kibboutz Hasolelim, avant de revenir à Paris suivre des cours d'art dramatique sous la direction de Bernard Bimont. Il a pour idoles Jerry Lewis et Fernandel.
En 1972, il est recalé au concours d’entrée au Conservatoire national supérieur d'art dramatique et se produit alors dans les cafés-théâtres aux côtés de Jean-Pierre Bacri durant presque 10 ans.
Repéré par Roger Hanin qui lui fait tourner quelques petits rôles au cinéma, la directrice de casting Margot Capelier l'engage en 1973 pour un rôle secondaire dans Les Aventures de Rabbi Jacob (il y interprète l'un des hommes de main de l'espion Farès, dans la célèbre scène de l'usine de chewing-gum).
En 1980, Gérard Darmon est remarqué au cinéma par le grand public dans Diva de Jean-Jacques Beineix, puis dans Le Grand Pardon d'Alexandre Arcady en 1982, aux côtés de Roger Hanin.
En 1983, il joue son premier vrai rôle dans le film Les Princes de Tony Gatlif, puis poursuit avec On ne meurt que deux fois de Jacques Deray, 37°2 le matin de Jean-Jacques Beineix avec Béatrice Dalle et Jean-Hugues Anglade, Pour Sacha d'Alexandre Arcady avec Sophie Marceau (un film sur la Guerre des Six Jours en Israël). Il poursuit dans La Lune et le Téton de Bigas Luna, qui lui rapporte le prix Jean-Gabin 1983.
Il devient l'un des acteurs fétiches de Claude Lelouch, dont il partage la philosophie de vie, aux côtés de Vincent Lindon, Il y a des jours... et des lunes en 1989, La Belle Histoire en 1992 et Tout ça... pour ça! en 1993.
En 1994, il joue dans le film La Cité de la peur des Nuls où il danse une fameuse Carioca avec Alain Chabat. Ce n'est pas sa première collaboration avec Les Nuls puisqu'il avait participé à l'émission Les Nuls, l'émission.
Après une traversée du désert d'environ deux ans, il retrouve un rôle marquant grâce à Alain Chabat, qui lui confie celui du fielleux Amonbofis dans un film qui obtient un véritable triomphe, Astérix: mission Cléopâtre, en 2001 (interprétation qui lui vaudra une nomination au César du meilleur acteur dans un second rôle, notamment grâce à son rire de serpent). ...
Source: Article "Gérard Darmon" de Wikipédia en français, soumis à la licence CC-BY-SA 3.0.
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