Un cadre d'entreprise, sa femme, sa famille, au moment où les choix professionnels de l'un font basculer la vie de tous. Philippe Lemesle et sa femme se séparent, un amour abimé par la pression du travail. Cadre performant dans un groupe industriel, Philippe ne sait plus répondre aux injonctions incohérentes de sa direction. On le voulait hier dirigeant, on le veut aujourd'hui exécutant. Il est à l'instant où il lui faut décider du sens de sa vie.
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Quand Vincent Lindon joue dans un film social dénonçant les travers de notre société, c'est gage de qualité et de film qui ne peut laisser indifférent. Un autre monde ne déroge pas. La colère monte en nous en même temps que le film avance, dévoilant le cynisme de ces actionnaires qui en veulent toujours plus sans regarder les dégâts humains engendrés par leur cupidité.
Un dirigeant d'une des antennes d'un grand groupe en France, se retrouve pris en étau entre une direction générale, ses directeurs et ses employés à essayer de trouver des solutions pour échapper à un nième plan économique. Une belle interprétation de Vincent Landon, homme tiraillé entre son travail, sa famille, son couple, ses enfants ... Dommage que Sandrine Kimberlain ne soit pas suffisamment mise en avant car c'est aussi une excellente comédienne. Dure réalité de la vie dans ces grandes entreprises, tout ce qui me fait vomir dans la manière qu'on a de voir les employés comme des chiffres, des actions, des bénéfices sans vraiment prendre en considération l'humain qui se trouve derrière. Maudit soit l'inventeur de la spéculation, la finance et la bourse. Quelques longueur par moment qui aurait pu être évité et qui avait tendance à casser le rythme du film.
Un beau portrait d'un chef d'entreprise tiraillé, on le savait déjà Vincent Lindon est un grand acteur, ça se confirme vraiment : on ressent à chaque moment la pression de l'homme qu'il interprète ce qui en fait un film assez fort ! Ça aurai pu être encore mieux peut être, l'impact de sa vie pro dans son couple Avec Sandrine Kimberlain n'est pas bien exploité : du coup elle passe au second plan !