Après le succès retentissant de son premier roman Inexorable, Marcel Bellmer n’a jamais vraiment réussi à renouer avec le succès. Des années plus tard et au sortir d’une dépression qui l’a terrassé, il emménage avec sa femme et éditrice Jeanne Drahi, sa fille Lucie et leur chien Ulysse dans la riche propriété de son beau-père tout juste décédé. Dans ce temple de l’érudition où se sont succédé les grands écrivains du XXème Siècle, Marcel sent qu’il est rattrapé par ses démons. C’est alors que Gloria, étrangement fascinée par les Bellmer, se fait engager comme femme de ménage. Jeune et fougueuse, elle se rapproche de Marcel, ils s’attirent. Alors que Marcel sent revenir en lui le feu qui lui avait inspiré Inexorable, il glisse inexorablement dans un piège qui pourrait bien le mener à sa perte.
Commentaires (6)
Un film trop prévisible, qui n'a pas vu que cette gamine allait bouleverser la vie de ce couple, mais qui en même temps laisse des questions à la fin. Peut-être que certains auront mieux compris l'histoire de cette obsessionnelle : fille inconnue du premier amour de l'écrivain ? Fan de l'écrivain qui fait une fixation sur lui et veut reproduire l'histoire du livre ? Autour de l'écran, nous n'avons pu nous mettre d'accord. Quand un thriller fini sans réponse c'est assez frustrant, on a même lu les lettres données dans le générique de fin pour voir si la réponse y était, mais non.
Drame, vous avez dit drame, la spécialité cinématographique française… J’ai voulu voir pour la première fois à Benoît Poelvoorde dans un rôle dramatique… J’en ai eu pour mon grade, ce film sans queue, ni tête. dont on ne connaît toujours rien de l’histoire à la fin qui n’a pas d’autre objectif que la souffrance, les cris, la solitude, le doute, je ne vois pas à aucun endroit de talent, de langage cinématographique, particulier, ni d’espoir… Ni de passion… la seule chose qui est prenante, c’est la musique ou plutôt les bruits d’incendie pendant les moments de tension, qui donne véritablement l’impression d’être en plein milieu d’une fournaise… On a l’impression vraiment d’avoir fait tout un long chemin de 1h40 pour rien
Dès le début, j'ai compris qui était la fille... mais bon j'ai quand même apprécié ce film, toujours plaisant avec Poelvoorde!
Fabrice du Welz a voulu faire un film à la mode de ceux des années 90, comme « La Main sur le berceau », où la tension grandit petit à petit. Il a réussi en tout point, c’est-à-dire que ça a l’efficacité de ces films mais aussi, quand ça ressemble à ces films, l’originalité n’est pas ouf… On se doute dès le départ que ça va monter, on ne sait pas trop pourquoi ou comment, mais on le sait et c’est ce qui se passe. Peu de surprises mais de l’efficacité dans les décors, la réalisation, les lumières et surtout le jeu des acteurs. Un film d’ambiance pas désagréable à suivre même s’il n’est pas aussi mémorable que La Main sur le Berceau…
Encore un excellent Fabrice Du Welz ! Je sais pas encore si c’est devenu mon préféré mais il se chamaille avec Alléluia pour la 1ère place. Poelvoorde est toujours aussi excellent ( ça change pas ) Ça fais plaisir de revoir Mélanie Doutey,elle mérite d’être beaucoup plus présente dans le cinéma français Gros coup de cœur pour Alba Gaïa Bellugi,qui époustouflante en Gloria J’ai adoré la musique,qui apportait beaucoup de tension Très bonne mise en scène avec un plan que j’ai en tête ( l’œil dans la serrure qui débouche sur le hall d’escalier) Fabrice Du Welz a,encore une fois,réussi son pari ! Hâte de voir son prochain,qui sera avec Poelvoorde et qui sera question d’une enquête policière où Poelvoorde sera une espèce de Marc Dutroux et avec Anthony Bajon aussi