Son seul ami était son arme !
Jef Costello, un tueur à gages, est chargé d'éliminer le patron d'une boîte de nuit. Un soir, il exécute froidement son contrat. Valérie, la pianiste de l'établissement, l'a vu commettre son crime. Jef met alors soigneusement au point un alibi, avec l'aide de sa maîtresse, Jane Lagrange. Mais la police a des soupçons à son égard et le surveille de très près. Son employeur, dont il ignore tout, y compris son identité, tente de le faire abattre lors de la remise de la prime, sur une passerelle. Être solitaire et glacé, enfermé dans son code de l'honneur, Jef Costello, blessé au bras, ne peut plus compter sur personne et comprend qu'il va lui falloir sauver sa peau et affronter tous ceux qui en veulent à sa vie…
Commentaires (2)
Je profite de la diffusion de nombreux films de Delon pour enfin les regarder. Je suis au regret de dire que je me suis ennuyée ... même endormie au milieu pour me réveiller juste pour la scène finale.A priori,il cochait quelques cases pour que je l'apprécie ... Delon,polar noir,en noir et blanc ... mais ça n'aura pas suffit ... Beaucoup de mal avec cette façon de jouer que je ne trouve pas du tout naturelle.Cela sonne souvent faux.
Déroutant, ce film tant il est tout et son opposé. A la fois, il ne raconte rien ou presque, un flic veut arrêter un type qui ne veut pas se faire arrêter – c’est plus compliqué mais on a une bonne base. Et pourtant, ça raconte plein de choses sur les rapports humains, les magouilles, les interactions pleine de sous-entendu… A la fois, on serait presque dans un documentaire tellement la filature, l’identification, la pose de micro est minutieuse, lente, sans intérêt narratif. Et pourtant, on est total dans la fiction cinématographique tant les plans sont superbes et mettent en valeur la moindre action, apportent des tensions dans un simple geste. C’est bien joué dans l’être – Delon est froid, n’a aucune expression, mais ça marche avec le perso (d’ailleurs, tous les autres sont un peu comme ça). Une belle économie de parole, des plans qui s’étirent mais reste intéressants pour la plupart… C’est dommage que ça manque un peu de fond parce que la forme est bonne – et de trucs cohérents parce que le mec qui jette une preuve devant chez lui ou qui trouve à l’instinct le micro, j’y crois pas très...