Alice a vingt-trois ans et semble en parfaite santé. Pourtant, le moindre mouvement la déchire de douleur, même les mamies de quatre-vingt-dix-sept ans sont en meilleure forme qu’elle ! Mais cette fichue douleur est invisible et personne ne la prend au sérieux. Alice est seule, trop seule. Jusqu’à ce qu’elle rencontre Gina.
Commentaires
Le court-métrage But You Look So Good est une œuvre poignante et immersive qui aborde avec sensibilité et justesse l’invisibilité des maladies chroniques. À travers une mise en scène subtile et une narration sincère, le film parvient à capturer l’essence d’une réalité souvent méconnue : celle des personnes qui souffrent en silence, tandis que leur apparence extérieure ne reflète pas leur douleur intérieure. L’une des grandes forces du film réside dans son interprétation authentique et touchante. Les acteurs livrent des performances nuancées, permettant au spectateur de ressentir pleinement l’isolement et l’incompréhension auxquels le personnage principal est confronté. La réalisation, quant à elle, est à la fois élégante et évocatrice, jouant habilement avec la lumière et les cadres pour souligner l’ambiguïté entre perception et réalité. Le scénario, finement écrit, met en lumière les défis émotionnels et sociaux liés aux maladies invisibles, tout en évitant les écueils du mélodrame. Au contraire, il parvient à instaurer une connexion intime avec le public, suscitant l’empathie et la réflexion. Avec But You Look So Good, le réalisateur signe un court-métrage à la fois bouleversant et nécessaire, qui offre une voix à celles et ceux qui vivent avec des souffrances imperceptibles. Un film aussi beau que percutant, qui mérite d’être vu et partagé.