Plus que toute autre chose, je voulais être un bon père...
Nicolas a dix-sept ans et semble avoir du mal à vivre. Il n'est plus cet enfant lumineux qui souriait tout le temps. Que lui est-il arrivé ? Et pourquoi ne va-t-il plus en cours ? Dépassée par les événements, sa mère ne sait plus quoi faire, et Nicolas demande à vivre chez son père. Ce dernier va tout faire pour tenter de le sauver et lui redonner le goût de vivre. Mais peut-on vraiment sauver quelqu'un d'autre que soi-même ?
Commentaires (5)
C’est bien fait. Rien à dire sur l’interprétation – même si le gamin a fini par m’insupporter – la réal, les décors, l’ensemble, quoi. A part que, si c’est intéressant et courageux de s’attaquer au sujet, c’est assez prévisible et linéaire – surtout quand on a connu la même chose avec un enfant du même prénom, ce qui est assez perturbant… Mais comme c’est prévisible et linéaire, le film paraît parfois long. D’autant que, pour installer doucement son drame, les personnages n’ont pas beaucoup de variations. La mère est inquiète, le fils pleure, le père fronce les sourcils et la nouvelle femme flotte. On nous montre le boulot de Jackman régulièrement sans que ça serve à quoi que ce soit, les dialogues sont aussi tranquilles que la réalisation est posée et sans surprise. Tout semble figé dans le temps et on peut estimer, dès les cinq premières minutes, le chemin que prendra le film jusqu’à la fin avec des scènes qui se répètent différemment mais qui reviennent quand même. On est alors soit touché par le sujet et le jeu, l’intimité dans laquelle on est entraîné ; soit on s’ennuie (soit un mélange des deux comme ce fut le cas pour moi).
En tant que parents peut-on voir l'évidence ? La souffrance d'un fils est tellement difficile à admettre que les œillères sont une forme de déculpabilisation, car on ne peut que s'imaginer coupable de ce mal-être. Et ici cela est bien rendu puisque les autres personnages, qui ne sont pas les parents, voient la souffrance, nous spectateurs nous la voyons. En cela le film est juste. L'espèce de twist final n'était absolument pas nécessaire pour souligner le dramatique de la perte et cela m'a déçu car il m'a fait sortir du film tellement c'était gros.
Le jeu très juste et émouvant des acteurs ne parvient pas à rattraper le manque de subtilité du scénario. On a l'impression de voir s'enchaîner de grosses ficelles et tout est très prévisible : c'est peut-être le but, comme pour qu'on se sente impuissant en tant que spectateur, à assister à l'inévitable que les parents refusent de voir, mais le résultat donne surtout beaucoup de longueurs et de lenteurs.
The Son est un drame qui est plutôt touchant, sur l’inexplicable et dure destin pour un jeune homme qui n’arrive pas à trouver une raison de vivre. Hugh Jackman joue dans son avec brio et Zen McGrath est troublant.. Un film tourné vers ces parents qui n’arrivent pas à faire face à l’inexplicable. De temps en temps ennuyant pas parfait mais bien quand même !
Poignant et brillant.