Srebrenica, 1995. Traduire pour résister.
Srebrenica, juillet 1995. Modeste professeure d'anglais, Aida vient d'être réquisitionnée comme interprète auprès des Casques Bleus, stationnés aux abords de la ville. Leur camp est débordé : les habitants viennent y chercher refuge par milliers, terrorisés par l'arrivée imminente de l'armée serbe. Chargée de traduire les consignes et rassurer la foule, Aida est bientôt gagnée par la certitude que le pire est inévitable. Elle décide alors de tout tenter pour sauver son mari et ses deux fils, coincés derrière les grilles du camp.
Commentaires (3)
Un film qui met en colère. Cette impuissance alors que l'on sait le destin qui attend toutes ces personnes, la morgue des soldats tout-puissants et finalement, l'obligation de vivre avec ses anciens bourreaux ce qui est la torture finale des guerres civiles. Les casques bleus de l'ONU sont montrés dans toute leur impuissance quand les belligérants ne cherchent pas une solution, ils sont les témoins incapables d'agir de ces massacres. Le film rend très bien tout cela, on espère avec Aïda, même si l'issue est connue et on pleure avec elle.
J'ai été bouleversée par ce film
Les images de ce film rentrent en résonance avec les premières images télé vues petit. On ressort bouleversé