Ça tombe mal l’enterrement de la femme de Zef pendant que Roni marie sa fille ! Cet événement inattendu aggrave les conflits entre les deux frères que tout sépare déjà : métiers, femmes, austérité religieuse de l’un, joie de vivre de l’autre, tout, à part leur vieux père au cerveau en vadrouille et leurs deux filles qui s’adorent. Entre Londres, Paris, Saint-Tropez et New York, affrontements, malentendus, trahisons, vont exploser le paysage de la famille, mais grâce à ces disputes, à ces réconciliations chaotiques, vont naître une grande histoire d’amour, et peut-être deux.
Commentaires
Bon, un film chorale… Du coup, ça part dans tous les sens sans vraiment approfondir quoi que ce soit… Les deux frères qui s’en veulent avec le père qui perd la tête, ça aurait pu être touchant ou partir en vrille et devenir délirant… Les deux cousines amoureuses du même mec, ça aurait pu faire une comédie romantique à l’américaine super réussie… La femme morte dans un accident et le veuf qui rencontre le sosie de cette femme, ça pouvait faire une jolie histoire… Mais tout est expédié sans être creusé. Les deux frères se détestent mais se rabibochent si vite qu’on n’est même pas sûr qu’ils ait été fâchés ; les deux cousines, y’a pas une once de suspense ou d’émotion ; le veuf c’est bâclé en fond… Rien qu’une succession de scènes qui peine à être intéressantes… Parce qu’en plus, au-delà de la multiplication des histoires, le film se perd dans la multiplication des époques – sur plus d’un an… Donc il faut avoir des choses à raconter régulièrement… Et ben non. Enfin, tout est fade. Pour l’enterrement de la femme, j’ai pensé à De Funès – la scène aurait probablement été à hurler de rire. Mais Kad Merad est fade. Boublil est fade. Tout le monde est fade. Alors un film peu intéressant et servi trop plat, c’est long…