Claude Mendelbaum est un informaticien trentenaire, célibataire, timide, hypocondriaque et transparent. Depuis Vicky, sa dernière histoire d'amour, il a du mal à remonter la pente. Son travail dans une grande tour de la Défense, peu propice aux rencontres amoureuses, lui prend tout son temps, alors forcément les chances de rencontrer "LA" femme sont infiniment réduites. Le hasard place Serge sur la route de Claude. Divorcé, père de deux fillettes, Serge est un homme élégant, au sourire immaculé, c'est l'archétype du parfait célibataire qui s'assume sur le fil de la cinquantaine clinquante. Même si les deux hommes sont diamétralement opposés tant dans leur caractère que dans leur démarche, un objectif commun va rapidement les réunir : la quête de l'âme sœur...
Commentaires
On trouve, dès ce premier film de Toledano et Nakache, ce thème qui leur est cher, l’amitié. L’ensemble est donc assez confraternel, avec deux potes qui avancent tant bien que mal dans la vie et l’amour. Cela dit, je trouve plein de petits défauts à ce film. Si les comédiens sont parfaits, on a du mal à comprendre ce que cherche vraiment Depardieu et, surtout, pourquoi il s’entiche de Rouve… Ça n’a guère de sens… Et puis il y a un côté anecdotique aux scènes qui s’enchaînent, pas de réelle évolution. Des tas de trucs qui finalement ne servent pas, Rouve qui devient père par procuration, exit ; le pote jeune marié jeté par sa femme, trois scènes, exit ; pourquoi les speed dating s’il y a l’agence… Un côté flou, aussi, très classe Annie Girardot (et courageuse à jouer la femme qui a Alzheimer alors qu’elle a Alzheimer) mais elle sert à quoi ? Comme la femme qui s’en occupe que j’ai pas compris si c’était une amie, une infirmière… Et le final ne m’a pas franchement convaincu – genre, on termine un poil en queue de poisson parce qu’on n’a pas de fin, les potes avant les meufs, tout ça, mais je marche pas… Un côté super mélancolico-nostalgique qui ne m’a pas totalement motivé… Bref, on passe un agréable moment parce que les acteurs sont bons et que les réalisateurs sont plein d’empathie mais c’est pas totalement convainquant non plus.