Quand l'honneur était tout. Quand le courage faisait les rois.
À travers cette aventure fantastique et épique basée sur la légende arthurienne intemporelle, The Green Knight raconte l'histoire de Sir Gawain, le neveu téméraire et têtu du roi Arthur, qui se lance dans une quête audacieuse pour affronter le chevalier vert éponyme, un gigantesque étranger à la peau émeraude qui met à l’épreuve le courage des hommes. Gawain doit ainsi affronter des fantômes, des géants, des voleurs et des comploteurs qui feront de son voyage une quête d’identité lui permettant de prouver sa valeur aux yeux de sa famille et de son royaume en affrontant son plus grand adversaire.
Commentaires (13)
C'est beau mais creux et mou... Et lent... Trop lent... Inexorablement lent...
Film hypnotique au rythme volontairement lent, la lumière sublime embellie des images qui vont rester dans un coin de votre tête longtemps.Une petite merveille pour peu que l'on se laisse transporter.
Pas du tout commun. Ce film et plutôt lent et incohérent du début à la fin, beaucoup de scènes sont dans le noir ou avec un décor sombre. Un acteur d'origine indienne au temps des chevalier de la table ronde ne me paraît pas un casting
In-ter-mi-nable ! L'impression d'avoir vu un enchaînement de scènes coupées qui mises bout à bout n'ont aucun sens !
Un ovni qui fait du bien,qui change des films à franchise qu'on nous déverse au km toute l année. Magnifique parcourd initiatique avec une superbe bande son.
Bof
Monument de cinéma !
J'ai pas adoré du tout !!!
Enfin !!!!!!! Après le tour de force qu'était A Ghost Story j'attendais le prochain travail de David Lowery avec impatience et le calvaire qu'a vécu le film pour enfin sortir n'a fait que décupler ma hâte et meme si je suis pas à 100% emballé, pas de déception pour moi. Visuellement c'est absolument délicieux, la colorimétrie, le travail de la lumière, la real, la photo, les décors, les costumes, tout est simplement magnifique, c'est un festin pour les yeux. Le cast et la musique sont excellents aussi et comme toujours avec A24 on fait pas les choses à moitié et c'est un de leurs films les plus ambitieux niveau production je pense, et c'est très très réussi. C'est un vrai plaisir pour les sens de A à Z. Niveau scénario... c'est un peu plus compliqué. Avec Lowery au script et A24 derrière le tout, faut évidemment pas s'attendre à un Marvel, ca va forcément être très lent et si on aime pas ça, bah on va sacrément se faire chier. Moi j'adore ca donc c'est pas le problème. En revanche le film aborde une tonne d'éléments qu'il effleure à peine et passe à autre chose ensuite et c'est un peu frustrant. Ils ont modifié l'histoire originale de Sir Gawain et de façon assez étrange je dois dire, au sens où au final on perd un peu du sens et des sous entendus de ce mythe. Les questions d'honneurs, bravoure et loyauté sont un peu trop dissimulés dans le film. Bref, ca reste un film assez exceptionnel niveau production et visuels et rien que pour ça, ça vaut largement le coup.
Deuxième fois de ma vie que je quitte une salle de cinéma! C'est insupportable. Musique à rendre violente mère Thérésa. Effets spéciaux dégueulasses. Histoire sans intérêt, FUYEZ CETTE MERDE
bon et bien j'ai vu 20 mn et j'ai arrêté. Je n'accroche pas du tout
Un très grand film ! Je n’avais pas particulièrement apprécié A Ghost Story, qui était à mon sens un film bien réalisé, mais tristement rempli de platitudes. The Green Knight est autrement plus pertinent, bien qu’il ne soit pas novateur (pour des raisons évidentes). En son coeur repose un sens profond et cohérent, servi par une mise en scène forte et une musique remarquable. Le thème principal du film reste bien la question de la chevalerie, de la tentation et de la notion de l’épreuve. Ici, c’est la futilité des « quêtes » que les chevaliers subissent (de leur propre volonté!) qui est remise en question : les chevaliers passent leur épreuve, démontrant ainsi n’importe laquelle des valeurs chevaleresques, et reviennent chez eux en hommes. L’homme est, dans ce film, un être qui subit une série de tests pour prouver sa valeur, et à ces tests s’ajoutent les règles complexes, quoique parfois contradictoires, auxquelles doivent se plier les chevaliers et les nobles. La politesse s’oppose à la vertu, par exemple. L’épreuve, la grande épreuve, la vraie, celle représentée par le Chevalier Vert, marque un point de non-retour, et surtout le passage de l’adolescence, temps de l’inconséquence et de la joie, à l’âge adulte, temps des responsabilités et du danger. La tentation peut être comprise comme étant celle de rester, pour toujours, dans l’adolescence : Gauvain se voit confronté à l’absurdité des règles de la cour, instaurées par le Roi Arthur, s’opposant au chaos nécessaire de la nature, et cette peur, terrible, que le monde dans lequel il vit n’est qu’un mensonge, fondé sur les idéaux inatteignables de la chevalerie et de la Table Ronde, mais surtout de la perfection de l’histoire, en tant que son personnage principal se voit offert un arc narratif complet qui le ramène vers ce bien inatteignable qui rejette la décadence et la faiblesse inhérente de l’homme. Ainsi, tout au long du film, Gauvain doit résister à la tentation, ou, plutôt, parce que le film cherche à rétablir la faillibilité de « légendes » - comme Gauvain les appelle au début du film – que représentent les Chevaliers de la Table Ronde. L’histoire, la « quête », auquel se soumettent les Chevaliers, et les hommes en général, est futile, en ce qu’elle ne peut aboutir dans le monde dit « réel » - bien que le monde de la diégèse possède des éléments de merveilleux, la nature faillible de Gauvain ancre tout le récit dans une perspective très moderne. Bref, beaucoup de sens, servi par un récit cohérent et plus ou moins bien rythmé (aussi bien qu’un récit comme celui-ci aurait pu l’être), et une bande originale très belle (le contraste entre le choeur, qui rappelle à juste titre les cantiques, et les actions faiblardes de Gauvain, jusqu’à la fin, que je ne gâcherai pas). Je dis un grand « Oui ! » à ce film, et j’espère voir plus d’interprétations aussi intéressantes des légendes arthuriennes au cinéma (la littérature de fantasy en regorge, mais le cinéma a ses atouts).