Ce docu-fiction retrace le roman d’aventures d'Élisabeth Vigée Le Brun, à l’heure où le Grand Palais lui consacre une première rétrospective. Parmi les représentations conservées d’elle, figure le magnifique Autoportrait au chapeau de paille peint en 1782, après un voyage à Anvers, où elle découvre le génie de Rubens. Élisabeth Vigée Le Brun (1755-1842) est alors au sommet de son art. À une époque où la peinture relève presque exclusivement de la sphère masculine, elle s’impose comme l’une des meilleures portraitistes de son temps, elle "qui savait si bien embellir les visages et exprimer les âmes", confie une spécialiste. (...) Fondé sur ses mémoires et alternant scènes de fiction, archives, et témoignages de spécialistes, il nous éclaire sur cet extraordinaire destin et sur la modernité du regard de l’artiste.