Juan doit vite trouver un colocataire après le départ de son frère. C'est Gabriel qui emménage, le stoïque et très beau collègue de Juan est récemment veuve et lutte sa fille. Ce qui commence comme un arrangement de vie apparemment affable se transforme rapidement en attraction naissante, puis en désir.
Commentaires (3)
Aaaah les longs plans fixes de Marco Berger, ses prises de vues dans le couloir à travers les montants de portes, pour mieux isoler ses personnages. Alors oui, c’est long, très long, mais il se dégage un charme très particulier, une tension assez rare, où on s’énerve après Gabi le résilient, Gabi le mur, Gabi le mutique. On a envie de parler à sa place, de hurler devant le nombre de trucs qu’il encaisse, on s’entend dire des dialogues qui n’existent pas. J’ai été happée par ce faux rythme qui nous amène à voir des choses que la caméra ne filme pas. Juan pleure à la fin, non ?
Fascinant ballet du désir entre deux hommes. Peu de mots, beaucoup de regards et au final un film touchant et beau.
Beaucoup beaucoup beaucoup trop long, peu engageant car il y a une tonne d’ellipses et les acteurs sont peu expressifs meme si on ressent clairement une tension entre eux dès le début. Regardez plutôt God’s Own Country ou And Then We Danced.