Il est aisé de résumer ce documentaire en trois mots : ça fait pitié. Ni plus, ni moins. 1h34 de vacuité et d’inepties saupoudrées de psychologie de comptoir à la mords-moi-le-noeud. Nekfeu a appris quelques mots dans le dictionnaire et part dans des délires oraux d’une débilité rare à base de métaphores toutes plus stupides les unes que les autres : ça n’a ni queue ni tête, je ne sais même pas s’il comprend lui-même ce qu’il dit (le summum est sans doute lorsqu’il nous explique le titre de l’album, j’étais mort de rire). On est sur un niveau « à force de contempler les ténèbres on risque de s’y noyer ». C’est un enfant attardé qui disserte à voix haute, en se donnant un style d’artiste torturé, traumatisé par Paname sans qu’on ne sache pourquoi, et allant vagabonder aux quatre coins du globe en mode « Martine à la mer » (Nekfeu en Grèce, Nekfeu au Japon, Nekfeu à Los Angeles etc.) pour « trouver l’inspiration ». Tout est mis en scène, tout est fake, tout est risible...on assiste aux pérégrinations d’une bande de branleurs qui racontent de la merde, qui bricolent un album comme on répare un meuble Ikea, qui ramassent des artistes dans la rue qui seront de toute manière tellement auto-tunés ou modifiés qu’on se demande bien quel était l’intérêt de les ramasser à l’autre bout de la planète (non seulement on trouve les mêmes n’importe où ailleurs vu le niveau mais en plus leurs prestations sont tellement dénaturées voire même à la limite du reconnaissable pour certains que ça n’avait aucun sens de brasser autant de vent pour les faire jouer). On est dans l’éloge du vide et de la bêtise. Par ailleurs on a l’impression durant tout le documentaire que Nekfeu n’en branle pas une et qu’il laisse bosser son équipe en totale autarcie pour lui pondre son album (entre deux passages dans une bagnole qui roule où l’on veut nous faire gober qu’il écrit, la mine basse et les yeux dans le vague, des textes dignes de Victor Hugo ; en tout cas lui en est persuadé et c’est à mourir de rire).
Point positif : visuellement c’est beau, il n’y a rien à dire, c’est propre, belle photographie, et belle réalisation. Au final Nekfeu a de la chance : il est bien entouré. Il a des gens qui réussissent à transformer sa merde en l’emballant dans un beau papier cadeau et à faire illusion. Et pour ça, chapeau.
Je déconseille bien évidemment ce documentaire puisque c’est probablement la chose la plus débile à laquelle j’ai assisté ces dernières semaines. Quant à ceux qui applaudissent ce « film » : respectez-vous.
Brice
Incroyable comme film !
Biny974
J’ai adoré !
Morgane08
Une pépite !
Osleyan
Au top! Merci :)
Biny974
Sortie sur Netflix à minuit ce soir. https://www.youtube.com/watch?v=qCdFhbQVwOc
Commentaires (16)
Il est aisé de résumer ce documentaire en trois mots : ça fait pitié. Ni plus, ni moins. 1h34 de vacuité et d’inepties saupoudrées de psychologie de comptoir à la mords-moi-le-noeud. Nekfeu a appris quelques mots dans le dictionnaire et part dans des délires oraux d’une débilité rare à base de métaphores toutes plus stupides les unes que les autres : ça n’a ni queue ni tête, je ne sais même pas s’il comprend lui-même ce qu’il dit (le summum est sans doute lorsqu’il nous explique le titre de l’album, j’étais mort de rire). On est sur un niveau « à force de contempler les ténèbres on risque de s’y noyer ». C’est un enfant attardé qui disserte à voix haute, en se donnant un style d’artiste torturé, traumatisé par Paname sans qu’on ne sache pourquoi, et allant vagabonder aux quatre coins du globe en mode « Martine à la mer » (Nekfeu en Grèce, Nekfeu au Japon, Nekfeu à Los Angeles etc.) pour « trouver l’inspiration ». Tout est mis en scène, tout est fake, tout est risible...on assiste aux pérégrinations d’une bande de branleurs qui racontent de la merde, qui bricolent un album comme on répare un meuble Ikea, qui ramassent des artistes dans la rue qui seront de toute manière tellement auto-tunés ou modifiés qu’on se demande bien quel était l’intérêt de les ramasser à l’autre bout de la planète (non seulement on trouve les mêmes n’importe où ailleurs vu le niveau mais en plus leurs prestations sont tellement dénaturées voire même à la limite du reconnaissable pour certains que ça n’avait aucun sens de brasser autant de vent pour les faire jouer). On est dans l’éloge du vide et de la bêtise. Par ailleurs on a l’impression durant tout le documentaire que Nekfeu n’en branle pas une et qu’il laisse bosser son équipe en totale autarcie pour lui pondre son album (entre deux passages dans une bagnole qui roule où l’on veut nous faire gober qu’il écrit, la mine basse et les yeux dans le vague, des textes dignes de Victor Hugo ; en tout cas lui en est persuadé et c’est à mourir de rire). Point positif : visuellement c’est beau, il n’y a rien à dire, c’est propre, belle photographie, et belle réalisation. Au final Nekfeu a de la chance : il est bien entouré. Il a des gens qui réussissent à transformer sa merde en l’emballant dans un beau papier cadeau et à faire illusion. Et pour ça, chapeau. Je déconseille bien évidemment ce documentaire puisque c’est probablement la chose la plus débile à laquelle j’ai assisté ces dernières semaines. Quant à ceux qui applaudissent ce « film » : respectez-vous.
Incroyable comme film !
J’ai adoré !
Une pépite !
Au top! Merci :)
Sortie sur Netflix à minuit ce soir. https://www.youtube.com/watch?v=qCdFhbQVwOc