Ne regrette pas. Rappelle-toi.
1770. Marianne est peintre et doit réaliser le portrait de mariage d’Héloïse, une jeune femme qui vient de quitter le couvent. Héloïse résiste à son destin d’épouse en refusant de poser. Marianne va devoir la peindre en secret. Introduite auprès d’elle en tant que dame de compagnie, elle la regarde.
Commentaires (13)
Quelle poésie ! J’adore quand les mythes sont modernisés et désacralisés comme ça ❤️
Un chef-d'œuvre, le film parfait par excellence
Un très beau film, magnifiquement relié au mythe d'Eurydice. Féministe sans tomber dans le cliché maladroit.
Il est d'une poésie rare et d'une justesse inégalée, je l'aime inconditionnellement
Magnifique 😍 un film de femme sur les femmes rempli d’amour. Toutes les 4 à leurs manières s’aiment, se sacrifient et se séparent. Un grand moment de beauté
Que c’est beau
Un film intéressant par la thématique, les actrices et la photographie. Mais des longueurs sur la première partie qui alourdissent le film à mon goût.
A mon sens le final aurait été plus impactant si l’on avait pas eu à 3 ou 4 reprises son apparition! Cela reste tout de même pas mal!
Très joli film en effet, brillamment interprété, très beaux décors et costumes 👍
J'ai trouvé ce film magnifique, le jeu des actrices est sublime, l'histoire est très bien réalisée, elle est belle, intense et vrai. Il n'y a pas de trop dans ce film, il est juste et je suis d'accord le final est absolument parfait.
Phénoménal. Le texte est exquis, la photographie est sublime, le jeu des actrices est intense et déborde de passion. C’est si beau. Le final sur l’été de Vivaldi est magistral. Le cinéma français est toujours vivant !
« Portrait de la jeune fille en feu » - Céline Sciamma : Un Sciamma avec Adèle Haenel, oui forcément, j’ai couru. On passera rapidement sur les actrices qui n’ont plus besoin de faire leurs preuves selon moi, Haenel nous ayant déjà montré une grosse palette de bons rôles, Noémie Merlant ayant déjà fait ses preuves dans « Le Ciel attendra ». (Petit écart cependant sur Luàna Bajrami qui commence à faire son petit bonhomme de chemin, sachant incarner froidement mais avec humanité un rôle discret mais important). Leur jeu se veut théâtrale, de par l’époque où se situe l’action, et elles savent très bien le faire, l’alchimie est là, on y croit. Passons donc au vif du sujet, le scénario (Prix du Scénario à Cannes, enfin Sciamma consacrée) : la première heure du film semble traîner en longueur, troublantes lenteurs de plans et d’action qui accentuent la découverte des deux personnages (notre découverte d’elles, et leurs découvertes entre elles). Le temps long est camouflé par une image et des cadrages à couper le souffle, très précis, qu’on peut sentir millimétrés. Sciamma est une grande scénariste et on ne peut à présent plus douter de ses talents de réalisation. Si la première heure paraît lente, la deuxième passe en un éclair. La passion se concrétise, les destins sont bouleversés, les symboles sont posés et explicités. Sciamma réécrit le mythe d’Orphée et Eurydice d’une façon moderne et décalée, se risquant à cet exercice déjà pratiqué par Demy et Cocteau dont on sent d’ailleurs l’influence dans certains dialogues et certains plans (la vision d’Héloïse en robe blanche éclatante au fond d’un couloir noir nous rappelle La Belle dans « La Belle et la Bête »). L’histoire s’égare peut-être un peu avec le sujet de l’avortement, qui aurait mérité un film entier, mais finalement cet événement rapproche les trois femmes de cette demeure, formant une petite famille dont on nous montre les moments d’intimités et de joie simple. Le plan final sur Adèle Haenel, qui résume à lui seul l’histoire d’amour entre ses deux femmes, donne des frissons et concrétise le film, effaçant toute trace de langueur qui aurait pu nous rester en arrière goût.