L'histoire d'une vie dérobée.
Theodore "Theo" Decker n'a que 13 ans quand sa mère est tuée dans une explosion au Metropolitan Museum of Art. Cette tragédie va bouleverser sa vie : passant de la détresse à la culpabilité, il se reconstruit peu à peu et découvre même l'amour. Tout au long de son périple vers l'âge adulte, il conserve précieusement une relique de ce jour funeste qui lui permet de ne pas perdre espoir : un tableau d'un minuscule oiseau enchaîné à son perchoir. Le Chardonneret.
Commentaires (5)
son 1er , pas un cout de maitre , mais il n'était qu'un acteur
Film maudit, désastre commercial, étrillé par la critique, renié par l’auteur du roman qui a même viré son agent pour avoir vendu les droits et laissé faire cette adaptation. Alors un : rien n’empêchait Donna Tartt de demander un droit de regard sur le travail des scénaristes à la signature du contrat. Deux : j’ai beaucoup aimé cette chronologie morcelée qui participe à l’impression que Theo est ballotté par des événements dont il ne comprend pas tout, il est entouré de personnages aux toxicités multiples et variées auxquels il est obligé de faire confiance (il n’a que 13 ans purée !), il a des pertes de mémoire dues au choc post-traumatique… je trouve qu’il se dégage de ce film une poésie de l’anxiété et de la solitude, et qu’il a été injustement peu reconnu. Que John Crowley se rassure, F. Coppola et M. Cimino ont eux aussi eu leurs box office bombs.
Dommage, le film ne fait pas honneur au magnifique roman dont il est adapté. Ce qui m’a le plus gêné c’est le montage qui casse toute la chronologie.
Film très émouvant ou par soubresauts présent/passé on suit l'histoire d'un jeune homme et de son destin peu banal lié à un tableau. La symbolique de ce chardonneret attaché toute sa vie et de ce garçon lié à sa mère à travers lui est très poignante. Les acteurs sont très crédibles et le scénario très bien ficelé.
Beau film