__ La revanche du pendu
Lancé un peu au pif sur Netflix, je me suis fait cueillir par ce revenge movie dépouillé qui ne fait pas dans la dentelle. Pitch pas si sommaire que ça pour le genre puisqu'il est prétexte à se faire croiser le destin de deux hommes : celui d'un fermier bourru qui oublie sa gentillesse le jour où sa mère se fait assassiner d'un côté et celui d'un jeune homme à la recherche de sa soeur depuis que cette dernière s'est faite kidnapper par des maquereaux peu galants de l'autre. Leur rencontre n'est pas banale et pourrait même prêter à sourire si l'on était ailleurs, mais ici on est en présence d'un polar noir qui ne souhaite à aucun moment dédramatiser son propos par l'humour et c'est tant mieux. Du coup, quand Nigel O'Neil décide de troquer sa pioche pour son fusil de chasse histoire de dézinguer les salauds qui ont flingué sa maman on y croit.
Emballé en à peine plus d'une demi-heure, Bad day for the cut va à l'essentiel, enquillant du cadavre sans y mettre les formes, jusqu'à un final qui ne choisit pas la facilité. Que la conclusion soit réussie ou non, c'est à l'appréciation de chacun, je ne sais pour ma part pas trop quoi en penser sinon qu'elle est à l'image du film: sans manière ni volonté de satisfaire l'audience. Rien que pour ça, j'ai beaucoup de respect pour ce petit film sorti de nulle part, pourtant réalisé avec maîtrise, en témoigne sa photographie qui sait se faire belle à l'occasion, par un homme dont je n'avais jamais entendu parler puisqu'il n'a, à son actif, qu'une autre comédie apparemment un peu pataude (registre totalement différent). J'essayerai sans doute de la voir, par curiosité.
Dans l'immédiat, je vous encourage vivement à découvrir cette péloche obscure bien planquée dans les tréfonds du catalogue au grand a(i)Ne rouge. Surtout que les revenge-movies qui tiennent la route ne sont pas légion, alors celui-ci mérite, à mon sens, de sortir de son anonymat.
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__ La revanche du pendu Lancé un peu au pif sur Netflix, je me suis fait cueillir par ce revenge movie dépouillé qui ne fait pas dans la dentelle. Pitch pas si sommaire que ça pour le genre puisqu'il est prétexte à se faire croiser le destin de deux hommes : celui d'un fermier bourru qui oublie sa gentillesse le jour où sa mère se fait assassiner d'un côté et celui d'un jeune homme à la recherche de sa soeur depuis que cette dernière s'est faite kidnapper par des maquereaux peu galants de l'autre. Leur rencontre n'est pas banale et pourrait même prêter à sourire si l'on était ailleurs, mais ici on est en présence d'un polar noir qui ne souhaite à aucun moment dédramatiser son propos par l'humour et c'est tant mieux. Du coup, quand Nigel O'Neil décide de troquer sa pioche pour son fusil de chasse histoire de dézinguer les salauds qui ont flingué sa maman on y croit. Emballé en à peine plus d'une demi-heure, Bad day for the cut va à l'essentiel, enquillant du cadavre sans y mettre les formes, jusqu'à un final qui ne choisit pas la facilité. Que la conclusion soit réussie ou non, c'est à l'appréciation de chacun, je ne sais pour ma part pas trop quoi en penser sinon qu'elle est à l'image du film: sans manière ni volonté de satisfaire l'audience. Rien que pour ça, j'ai beaucoup de respect pour ce petit film sorti de nulle part, pourtant réalisé avec maîtrise, en témoigne sa photographie qui sait se faire belle à l'occasion, par un homme dont je n'avais jamais entendu parler puisqu'il n'a, à son actif, qu'une autre comédie apparemment un peu pataude (registre totalement différent). J'essayerai sans doute de la voir, par curiosité. Dans l'immédiat, je vous encourage vivement à découvrir cette péloche obscure bien planquée dans les tréfonds du catalogue au grand a(i)Ne rouge. Surtout que les revenge-movies qui tiennent la route ne sont pas légion, alors celui-ci mérite, à mon sens, de sortir de son anonymat.