209 rue Saint-Maur raconte l’histoire d’un immeuble. Avant, pendant, après la Deuxième Guerre Mondiale. Et aujourd’hui. Immeuble typique du « Yiddishland » parisien, à observer sa façade, rien n’indique que, il y a plus de 70 ans, il fut pour certains de ses habitants un piège ou un refuge. En choisissant cette échelle de l’immeuble qui replace les individus dans un réseau d’interactions, de solidarités, de voisinages décisifs, je veux reconstituer l’histoire de cet immeuble anonyme et surtout donner une représentation contemporaine, concrète, « éprouvée » de ce que furent ces vies détruites.