L'amour est un acte de défi.
En partant vivre à Manhattan pour devenir photographe, Ronit Khruska a pris ses distances avec la communauté juive orthodoxe londonienne dans laquelle elle a grandi. Mais quand elle apprend la mort de son père, rabbin, elle décide de rentrer chez elle pour assister aux obsèques. Ronit doit affronter l’hostilité des membres de sa communauté à l’exception de son ami d’enfance Dovid, qui semble heureux de la revoir. Mais elle est surtout bouleversée d’apprendre qu’Esti, dont elle était autrefois secrètement amoureuse, est devenue l’épouse de Dovid. Les retrouvailles entre les deux femmes font renaître une passion qui ne s’est jamais vraiment éteinte…
Commentaires (5)
Très beau film, subtil, les actrices sont parfaites (ok jsuis un peu amoureuse des deux à la base). Et la cerise sur le pompon : la chanson de the cure en thème du film qui complète le tout (seule musique en dehors des chants à capella qui sont très beaux aussi). Bref j'adore
Malgré des actrices principales assez convaincantes, elles n’arrivent pas tout à fait à marquer. Les autres personnages ne sont pas beaucoup plus marquant qu’elles, le mari lui aussi est assez oubliable. Le film aussi est assez bien filmé mais n’est pas marquant et a un rythme beaucoup trop lent. Le scénario est parfois un peu maladroit, mais est assez original, on a plus l’habitude de voir un couple gay face au christianisme alors que là on a plus une romance/adultère face a la communauté juive. Nos deux personnages principaux sont assez bien développés mais encore il manque quelque chose. Le film a certaine qualité malgré tout mais je n’ai pas réussi à passé outre ces défaut et je trouve le film malheureusement assez oubliable.
Film assez déroutant, le passif amoureux des héroïnes n’est pas soupçonnable jusqu’à leur baiser...qui vient un peu comme un cheveux sur le soupe. Le huis clos dans cette petite communauté juive orthodoxe permet de comprendre la pression subie par les héroïnes. La fin du film interpelle par son incompréhension.
Un film que j'ai trouvé intéressant et bien amené, le trio d'acteurs principal (Rachel Weisz, Rachel McAdams et Alessandro Nivola) est très bon !
Dans le genre (je veux dire le genre Rachel Weisz et Rachel McAdams qui fricotent ensemble dans un environnement religieux) c’est assez différent de ce que j’ai l’habitude de voir. Assez de la lesbienne assumée qui vient dévergonder la petite bourge coincée dans sa religion. Toutes les deux sont issues du même milieu, une communauté juive anglaise, amies d’enfance, l’une a quitté l’Angleterre pour New York, l’autre est restée pour se marier. Évidemment le retour de l’expatriée fait remonter souvenirs et sentiments. Le tout lié à la problématique de la communauté assez renfermée sur elle-même, où tout le monde a l’œil qui traîne partout attendant le moindre petit potin croustillant pour juger et rabaisser. Un vent de liberté. Deux amies filmées dans la tristesse permanente (Rachel Weisz semble avoir une poussière dans chaque œil tout au long du film, mais c’est si bien joué !) qui essayent à peine de lutter contre leur nature. Mettons de côté, comme pour La Vie d’Adèle, la scène d’amour un peu dérangeante et qui révèle encore un certain désir de voyeurisme pervers du réalisateur masculin (étonnant puisque Lelio réalise Une Femme Fantastique), et cette histoire d’amour est d’une beauté rafraîchissante qui fait monter l’angoisse tout juste ce qu’il faut. Une photo à l'impression terne qui colle parfaitement et aide à se sentir enfermé et à l’étroit tout comme l’héroïne. Une vision également intéressante sur cette communauté juive. Bref, un bon moment, même si je reste sceptique devant la fin du film, c'est un film à voir !