Début des années 70 : une série d’évènements fait monter la tension dans les prisons françaises. En réponse au traitement inhumain que leur fait subir l’administration pénitentiaire, les prisonniers de la centrale de Ney à Toul (Lorraine) ouvrent le bal et se mutinent au début du mois de décembre 1971. Les détenus de la maison d’arrêt Charles III à Nancy leur emboitent le pas le 15 janvier 1972 : "Au café", les mutins prennent le contrôle de la prison, située en plein centre-ville, montent sur les toits, depuis lesquels ils interpellent les badauds, communiquent leurs revendications, et résistent à l’assaut des CRS.