Octavio est un jeune danseur passionné contraint de faire un petit break suite à une blessure. Cela ne l'empêche pas de traîner à la salle de danse. C'est alors que son regard croise celui de Emiliano, réalisateur à la beauté magnétique, tournant un documentaire et cherchant un danseur pour son prochain film.Entre eux, sans avoir besoin de se parler, c'est le début d'une passion dévorante et très sensuelle. Mais Emiliano est un garçon torturé : quand il ne se gave pas de cachets pour faire face à ses angoisses, il se perd dans son monde d'images ou multiplie les passes avec des prostitués.
Commentaires
Branlette intellectuelle assez exigeante mais dont la chute ne fait pas regretter ces 2 heures d’esthétique glauque. « Je suis le bonheur de ce monde », rien que ce titre est une farce, et je ris à l’idée de la palanquée de spectateurs qui devaient s’attendre à un film de cul gay avec de superbes acteurs, et se sont retrouvés devant un objet filmique dépressif et décadent, aux travellings lents et saoulants, exprimant les visions sous substances d’un réalisateur intello paumé. J’ai rarement vu un film se donnant des airs de daube aussi abouti (angles de caméra, grain de l’image, lumière, décors, musique…). La chanson Dos de Jose Jose est une merveille de kitscherie. Pour public averti.