Christian est un père divorcé qui aime consacrer du temps à ses deux enfants. Conservateur apprécié d’un musée d’art contemporain, il fait aussi partie de ces gens qui roulent en voiture électrique et soutiennent les grandes causes humanitaires. Il prépare sa prochaine exposition, intitulée « The Square », autour d’une installation incitant les visiteurs à l’altruisme et leur rappelant leur devoir à l’égard de leurs prochains. Mais il est parfois difficile de vivre en accord avec ses valeurs : quand Christian se fait voler son téléphone portable, sa réaction ne l’honore guère… Au même moment, l’agence de communication du musée lance une campagne surprenante pour The Square : l’accueil est totalement inattendu et plonge Christian dans une crise existentielle.
Commentaires (6)
Ca parle d'art moderne et ça m'ait passé au dessus de la tête donc ça parait logique x)
Bof...
Le scénario est une forme de satire du monde intellectuel. Le thème des oeuvres d'art de l'expo se veut un questionnement sur l'égoïsme et l'ouverture d'esprit; le héros n'en a pas pour ses employés, pour ses partenaires, pour les mendiants. Pour aller plus loin, nous sommes comme le héros face à ce film: on le regarde et on est scandalisé de son comportement; et si on sort dans la rue on ignorera les mendiants, on se dira pourquoi je fais cette tâche alors que mon collègue subalterne peut le faire, on gueuler sur 1 gamin sanglant même si au fond on sait qu'il a raison. Très intéressante et subtile mise en abîme. Je comprends la palme.
Formellement intéressant mais beaucoup trop long.
Bon… Ben voilà un film qui m’est passé un peu au-dessus – à vouloir aborder l’Art moderne dont le sens échappe aux gens, le réalisateur a réussi son film dans le même sens : l’ensemble m’a échappé. D’abord, j’ai pesté sur les lenteurs qui m’ont semblé inutile. A quoi ça sert de le faire conduire des plombes, de rester quinze secondes en plan fixe sur des gens qui dansent, de faire des pauses de 4 secondes entre chaque phrase (non, non, ça ne sert pas à instaurer une ambiance à mon goût…) Et combien de fois, j’ai cherché pourquoi… Pourquoi cette femme a un singe ? D’ailleurs, pourquoi cette fille, à quoi elle sert, qu’est-ce qu’elle devient ? Et que devient la capote ? A quoi ça sert de lui mettre des filles qui sont pas là et hop, apparaissent soudainement pour ne plus partir ? Pourquoi caser un syndrome de la Tourette pendant un discours et puis c’est tout ? Pourquoi, pourquoi, pourquoi plein de trucs ? Surtout, pourquoi un tel assemblage ? Le film fait une critique assez bonne des créateurs de buzz. Alors pourquoi ne pas se contenter de ça : un film sur la fatuité du buzz, mis en rapport avec l’Art ? Ou alors, « l’artiste interviewé » au début qui ne se laisse pas faire lors du repas, avec cet homme animal… Le créateur qui ne comprend pas la création, les gens qui prônent la liberté d’expression et l’entraide mais ne l’appliquent pas… Voilà quelque chose sur lequel on aurait pu faire le film… Voir même ce vol de portable, le gamin des immeubles, la peur de l’autre sans réelle raison, c’était un bon thème… Mais à vouloir parler de tous ces thèmes et d’autres encore, j’ai trouvé qu’aucun n’était totalement abouti et que tous se délayaient les uns sur les autres, noyant l’ensemble… Pas convaincu.
Peinture de nos sociétés hypocrites où la solidarité n'est plus qu'illusion, The Square est un film brillant mais dépourvu d'humanité. Dommage... d'autant que l'interprétation de Claes Bang est très juste.