Paris Can Wait

Ce film est une honte. A 80ans Eleanor Coppola veut prouver qu’elle n’est pas seulement la femme de Francis et se produit son premier long métrage. Clairement on ressent un parallèle entre la réalisatrice et son personnage principal, Anne. Diane Lane (excellente) campe une femme mariée à un producteur qui se sent délaissée par son mari. Elle s’est pris de passion pour la photographie et possède plutôt un don... l’associé français de son mari se propose de la ramener à Paris depuis Cannes, mais attention les français sont des dragueurs... A partir de là, s’enchaîne toute une série de clichés lourdingues sur la France, les français mais aussi les américains... s’ajoute à cela des discours complètement surfaits. Les personnages sont plats, reposent uniquement des clichés et n’en sortent pas jusqu’à la fin. Jacques dépensé à tout va, gaspille, étale son harem de Don Juan et franchement il en est agaçant. C’est dommage car il y’a de belles images des paysages français, de la gastronomie française, mais le film est d’un vide... au début on ose croire à une évolution, mais passé la moitié il ne faut plus se faire d’espoir...