Son futur appartient au passé
L'archéologue Edward Johnston et son équipe travaillent depuis plusieurs mois dans la vallée de la Dordogne, sur le site de l'ancien village médiéval de Castelgard. Mais Johnston regagne les États-Unis pour un entretien avec son sponsor, Robert Doniger, patron de l'International Technology Corporation. Il confie le chantier à son adjoint, entouré de son fils et de trois étudiants. Poursuivant les fouilles, l'équipe fait deux découvertes stupéfiantes : une lentille bifocale de conception récente et une lettre datant de 1357 et renfermant un appel à l'aide du professeur Johnston. Insistant pour tester lui-même l'invention, Johnston s'est téléporté au beau milieu d'une sanglante guerre franco-anglaise. Son salut repose désormais sur le courage et le dévouement de ses étudiants. Accepteront-ils de devenir à leur tour "prisonniers du temps" et d'affronter les pires violences ?
Commentaires (2)
Je m'attendais à un nanar, mais j'ai été assez agréablement surprise. Le scénario se veut assez complexe, et outre le côté retour dans le temps qui passionnait tant au début des années 2000, le casting et l'ambiance sont plutôt réussis.
Mouais, mouais, mouais… Côté science-fiction, on est dans la banalité avec un retour dans un passé lointain… Certes, quelques liens entre présents et passés mais bon, ça n’est pas des plus palpitants… Côté jeu, les comédiens en font 10 000 fois trop, ça n’est pas subtil, c’est outré, mal dirigé… Côté dialogues, on frise le pitoyable : c’est à la fois banal, pas crédible, démonstratif… Côté idée, ça se tient mais ça n’a strictement rien de révolutionnaire… Côté cohérence, on repassera (les gars qu’on envoie dans le passé parce qu’ils s’y connaissent en histoire mais à qui on demande de se taire quand ils racontent des faits historiques ; les trois marines envoyés pour protéger dont l’un se planque et les deux autres meurent direct… ; la gentille fille qui n’hésite pas à tuer quelqu'un, hop, comme ça, c’est normal, il faut le faire, je le fais, sans état d’âme, remord ou choc…). Tout est lisse et sonne faux. On dirait un téléfilm bas de gamme du dimanche après-midi… Mais pour se marrer avec Lambert Wilson outrancier dans son jeu, ça peut se regarder en accéléré…