Commandité à la Libération par la municipalité communiste d'Aubervilliers, ce film, qui est le dernier d'Eli Lotar, témoigne des misérables conditions d'existence particulièrement difficiles de la classe ouvrière après la Seconde Guerre mondiale. Réalisé également avec le but de dénoncer la politique menée par l'ancien maire pétainiste Pierre Laval, il s'ouvre sur le poème de Jacques Prévert « Gentils enfants d'Aubervilliers, gentils enfants des prolétaires, gentils enfants de la misère, gentils enfants du monde entier... ».