Bienvenue chez les largués !
Peter Bretter va de galère en galère... Non seulement, il n'arrive pas à percer comme musicien, mais sa petite amie Sarah Marshall, star du petit écran, vient de le larguer. Désespéré, il décide de se rendre à Hawaï pour se changer les idées. Mais une fois sur place, il est plongé en plein cauchemar : son ex est descendue dans le même hôtel que lui... accompagnée de son nouveau petit ami, chanteur de rock à succès. Peter tentera de noyer son chagrin dans les cocktails et de se consoler auprès de Rachel, une ravissante employée de l'hôtel...
Commentaires
Quand on pense que Jason Segel avait écrit 2000 pages de script qu’il a réduit à 150, que ce sont censé être les 150 meilleurs, on est content qu’il n’ait pas fait les 2000… Parce que pour être honnête, il n’y a pas grand-chose dans ce film… Après 50 minutes, alors que je croyais avoir déjà passé 3h00 devant l’écran, je me suis aperçu que je n’en étais qu’à la moitié… Les scènes sont globalement très plates et sans intérêt. Peter qui déprime, Peter qui demande conseil, Peter qui pleure, Peter qui fait du surf… Chaque scène semble vouloir être un petit sketch mais il n’y a jamais de chute, l’humour est super classique… Quand je lis dans les anecdotes que les producteurs n’ont jamais autant ri à la lecture du script, je me demande qui d’eux ou de moi n’a pas la bonne notion de l’humour… C’est très commun, tout ça. Ajoutons au tout que Jason Segel n’a que deux expressions (content, triste), ça donne une idée de la platitude du film… Alors bien sûr, Kristen Bell se donne et reste variée dans son jeu mais son personnage n’est pas très intéressant et toutes ses scènes sont convenues… Russel Brand a un personnage plutôt sympa mais, lui aussi, toujours identique à lui-même, sans variation… Mila Kunis sert principalement à être belle, voilà tout. Bon, bien sûr, au bout d’une heure, on a une empathie pour ces personnages et on suit l’histoire, mais un peu comme si un ami nous racontait les histoires d’un ami. On suit, comme ça, on s’intéresse vite fait mais on est très loin de la comédie de l’année…