L'avenir écoute.
John Sullivan, inspecteur de police, est toujours hanté par la mort de son père, survenue lors d'un spectaculaire incendie en 1969. Par une nuit illuminée d'aurore boréale et d'éclairs magnétiques, John met en marche une ancienne radio et croit entendre la voix d'un homme. Bouleversé, il reconnaît son père. Par-delà la mort et le temps, les deux hommes se parlent. Mais tout miracle a un prix et l'enchaînement des évènements va s'en trouver modifié. Face à l'étrange vague de meurtres qui se déclenche, père et fils vont se battre, chacun dans sa dimension.
Commentaires (2)
Fréquence interdite est un film mollasson dans l’ensemble. Il n’en reste pas moins sympathique, grâce à l’interprétation de Dennis Quaid et Jim Caviezel, deux acteurs que j’adore. Après la mort tragique du père dans un terrible incendie, nous retrouvons le fils, trente ans plus tard, dans la peau d’un policier. Au détour d’une soirée, sous une pluie d’aurores boréales, il retrouve la vieille radio de son père. Malgré son état, une voix résonne, et John se rend rapidement compte qu’il communique avec Franck, son père, décédé trente ans plus tôt. Sans penser aux conséquences, il le prévient du destin tragique qui l’attend, et lui sauve la vie. Mais comme toujours quand on modifie le passé, il faut s’attendre à l’effet papillon. En sauvant son père, John va déclencher une suite d’évènements tragiques pour les siens et surtout, un tueur en série va allonger la liste de ces victimes dans le passé. Une course contre la montre s’enclenche pour l’empêcher de nuire et réparer ce que père et fils ont engendré. Car ce tueur sévit encore dans le présent de John et ne compte pas se laisser attraper facilement. Le pitch est vraiment alléchant mais peine à tenir en haleine. Je pensais voir un bon thriller avec une enquête sur un tueur en série sévissant dans deux temporalités, ou père et fils, tente de résoudre l’enquête, chacun à sa manière. En soi c’est le cas, mais pas assez nerveux, pas assez sombre, l’enquête est trop pâlotte pour être totalement happée par le récit. Ce qui est surtout développé dans ce film, c’est la relation entre un père et son fils, qui apprennent à se connaitre pour l’un, et à rattraper ses erreurs pour l’autre. De ce côté-là, c’est plutôt plaisant, et les acteurs sont vraiment bons. Je relève quand même quelques incohérences concernant le côté fantastique. La modification du présent en changeant le passé manque parfois de logique, mais c’est le lot de ce genre cinématographique. Je pardonne ces petits défauts, car nous avons le droit à des scènes d’incendies bien filmées, et ce duo d’acteurs qui fonctionnent parfaitement. Fréquence interdite est beaucoup plus efficace dans l’émotion que dans l’action. Mais je ne boude pas mon plaisir de regarder ce film, qui est malgré tout sympathique à voir.
Je l'ai trouvé excellent! Certes le truc du serial killer c'est un peu gros comme "effet papillon" quand même mais pourquoi pas. J'adore tout ce qui touche aux "effets papillons", j'ai donc logiquement adoré ce film doté de très bons acteurs et d'une idée très originale: pas de voyage dans le temps mais des conversations entre passé et futur grâce à une vieille radio. À voir!