Devine qui vient tuer à la maison !
Huit ans après la dernière vague de crimes commis par Chucky, la poupée meurtrière, Sullivan, le responsable de la firme Play Pals, décide qu'il est temps de relancer la fabrication du modèle. La première poupée sortie des machines retrouve bien vite les instincts de celles qui l'ont précédée…
Commentaires (5)
Bon, ben c’est décidé, Chucky m’amuse. Maintenant que c’est clair, après l’angoissant premier, le drôle second qui se veut un peu angoissant mais non, on a un troisième qui prend clairement le pli de l’horreur humoristique. C’est plus léger qu’un film d’horreur, ça fait pas peur, mais comme dans Freddy ou Gremlins, on s’amuse de cette poupée acariâtre qui veut tuer tout le monde dans des scènes souvent drôles et décalées, assumant le fait que personne ne croit à son existence et ne découvre la vérité qu’au moment de mourir. Poupée indestructible qui revient sous les prétextes les plus farfelus, je me suis bien amusé.
Toujours la même chose, mais avec cette fois-ci une critique du monde militaire. Et la satire reste très caricaturale et mal exploitée,là où les précédents dénonçait très bien les lacunes OU au contraire l'abus de l'autorité parentale (thème cher au cinéma d'horreur), ainsi que le marketing, l'industrie du jouet, et du divertissement en général. Et puis surtout, gros problème avec ce troisième opus : on s'ennuie ! Le fun ne fonctionne plus, et rien ne nous épate. Vivement que j'enchaîne avec le 4ème et son délire road-trip à la Bonnie & Clyde/Tueurs Nés, il était quand même beaucoup plus fun à défaut d'être efficace, dans mes lointains souvenirs.
Dans les faits, ça commence vraiment à devenir pas terrible. L'histoire est toujours la même et n'apporte vraiment rien de nouveau à chaque fois. C'est le même film mais fait autrement. Et encore les précédents avaient des plans assez stylés, ici on en a peut-être un ou deux qui sortent de l'ordinaire mais ça s'arrête là. Par contre la scénographie du décors final est toujours aussi dingue et ça ça fait plaisir. Mais ce qui à mes yeux sauve un peu ce film et qui fait je regarderais probablement le prochain, c'est que Chucky commence à souffrir du syndrome de Bip-Bip et Coyote, le rendant particulièrement comique.
Un Chucky qui commence à être plus comique que menaçant, face à un Andy ado mal joué. Pas de surprises, malgré un combat final plutôt pas mal ^^.