In the quietness of empty houses, love finds a voice
Tae-suk arpente les rues à moto. Il laisse des prospectus sur les poignées de porte des maisons. Quand il revient quelques jours après, il sait ainsi lesquelles sont désertées. Il y pénètre alors, occupe ces lieux inhabités, sans jamais rien y voler. Il va même jusqu'à laver le linge, réparer les objets cassés qui l'entourent. Un jour, il s'installe dans une maison aisée où habite Sun-houa, une femme maltraitée par son mari. Dès qu'il découvre sa présence, il quitte les lieux. Pourtant, ne pouvant l'oublier, il revient sur ses pas pour l'emmener avec lui. Dès lors, d'appartements en villas, de demeures en maisons, le couple partage en silence la solitude qui les unit. Alors que tout le monde cherche à les séparer, un étrange lien aussi puissant qu'invisible semble les confondre.
Commentaires (2)
Mon 1er film de Kim Ki Duk, réalisateur bizarre, sulfureux voire complètement puant. J'y vais à reculons. Je me fais chier la première demi-heure. Je ne désespère pas, j'ai vu pire. Et puis au milieu du film, l'étrangeté du scénario vous saute aux yeux, on est figé devant la beauté du processus. Le carton final est lumineux. J'ai du mal à le dire mais c'est un chef-d'œuvre .
Très beau film, je l'ai trouvé bien réalisé, comme beaucoup de film de Kim Ki-duk. L'acteur masculin ne parle pas de tout le film, mais arrive a nous faire comprendre ce qu'il "pense". Je vous conseil de le voir ^^