Une poursuite de cadavre en cadavre...
Le commissaire divisionnaire Le Guen est parvenu à arrêter le tueur Georges Gassot après huit mois d'enquête. Celui-ci feint la folie afin d'être transféré en hôpital psychiatrique à Marseille d'où il s'évade. En cavale, il joui de l'aide de François Gassot, son frère aîné, et de son réseau. Il rencontre, Gerda, une jeune prostituée allemande qui va le suivre. Le Guen, à cinq mois de la retraite, ne veut pas laisse ce tueur fou en circulation. Par des publications dans la Presse, Le Guen fait croire au Milieu que Gassot est à Marseille pour se mettre à la tête de leurs affaires, espérant ainsi que le Milieu s'occupe de lui plus efficacement que la Justice et son cortège d'experts. Mais Le Guen se heurte aux méthodes dites « modernes » de François Tellier, son nouveau directeur de la P.J., un technocrate parachuté à son poste sans aucune expérience du métier. Pour Le Guen, il est urgent de mettre hors d'état de nuire Gassot qui tue tous ceux qui se mettent en travers de sa cavale.
Commentaires
Moi qui pensais que Gabin n’avait tourné que dans des bons films… Ben non. Gabin fait du Gabin, comme Blier fait du Blier, mais sans réelle conviction, tripes, pertinence… Le film se résume à une course-poursuite pas très intéressante (où en plus, Blier reproche à Gabin de ne pas attraper le méchant tueur alors qu’il l’avait déjà attrapé et qu’il s’est évadé de prison…). Bref, c’est mou, sans originalité, sans profondeur ou frémissement (Ah ! « Peur sur la ville », c’était autre chose…). Bref, seul intérêt, voir Paris dans les années 70…