Nous pouvons oublier le passé, mais le passé ne nous oubliera pas
Ari, a rendez-vous en pleine nuit dans un bar avec un ami en proie à des cauchemars récurrents, au cours desquels il se retrouve systématiquement pourchassé par une meute de 26 chiens. 26, exactement le nombre de chiens qu'il a dû tuer au cours de la guerre du Liban, au début des années 80. Le lendemain, Ari, pour la première fois, retrouve un souvenir de cette période de sa vie. Une image muette, lancinante : lui-même, jeune soldat, se baigne devant Beyrouth avec deux camarades. Il éprouve alors un besoin vital de découvrir la vérité à propos de cette fraction d'Histoire et de lui-même et décide, pour y parvenir, d'aller interviewer à travers le monde quelques-uns de ses anciens compagnons d'armes. Plus Ari s'enfoncera à l'intérieur de sa mémoire, plus les images oubliées referont surface.
Commentaires
alors, je viens de le voir en cours d'histoire et je suis (bizarrement) perplexe. Le documentaire est bon, il possède une force au niveau de la véracité des faits qu'il relate mais aussi au niveau des questions qu'il amène à se poser notamment au niveau de la responsabilité des israéliens envers les massacres des camps de Sabra et Chatila à Beyrouth dans les années 80, au niveau du choc psychologique des anciens soldats ou encore au niveau de la guerre, tout simplement. Or, le documentaire possède un inconvénient majeur : on peut pas s'empêcher de s'ennuyer au bout d'un moment. J'ai beau être cinéphile et avoir de la patience, le scénario manque de moment d'action. De plus, je trouve qu'il aurait fallu aussi, au début, un passage pour expliquer le contexte pour que n'importe qui puisse exactement comprendre ce qu'il se passe. Mis à part ces deux défauts, je dois tout de même avouer qu'Ari Folman a fait un très bon travail, surtout quand on sait qu'il s'agit d'une autobiographie.