En 1945, dans les décombres de Berlin. Susanne Wallner, une jeune photographe rescapée des camps, revient dans son appartement, qu'elle trouve occupé par Hans Mertens, un ancien soldat dépressif et alcoolique. Contre son gré, Susanne doit s'installer avec lui. Peu à peu, elle se découvre une profonde sympathie pour Mertens, qu'elle aide à se reconstruire. Un jour réapparaît l'officier qui commandait Mertens, un certain Ferdinand Brückner, qui a fait assassiner des civils sur le front russe en 1942 avant de se faire oublier à la faveur des troubles de l'après-guerre. Il gère désormais avec succès une petite entreprise de recyclage de vieux casques. Mertens, hanté par le souvenir des atrocités commises par Brückner, décide qu'il est temps que cet homme expie tous ses péchés. Il échafaude alors un plan visant à l'assassiner...
Commentaires
Un bon film, même si deux ou trois trucs m’ont gêné… D’abord, cette relation amoureuse. Elle est plus que rapide ou brusque : elle est incohérente. On ne voit pas franchement quand ils passent de l’animosité à la relation amoureuse, paf, d’un coup, sans prévenir… Pourquoi elle reste avec lui sans particulièrement sembler avoir de sentiment, pourquoi il l’aime alors qu’il ne s’y intéresse pas… Et puis il faut avouer que si la fin est bonne, c’est parce qu’on a des informations pour l’apprécier. Mais ceux-ci arrivent tardivement. Et pendant la première moitié, on assiste à un déroulement de scènes auxquelles on accroche modérément… Enfin, il y a cette histoire du vieux réparateur de lunettes qui attend son fils et consulte un voyant. C’est tellement en dehors de la trame principale que je me suis demandé plusieurs fois ce que ça venait faire là sans trouver de lien avec le reste, comme si on voulait meubler, allonger la durée ou mettre l’histoire malgré tout. La fin donne son sens à tout le reste et rend le film correct cependant.