Quand Valentine se maria à vingt ans avec Jules, nous sommes à la fin du 19ème siècle. À la fin du 20ème siècle, une jeune parisienne traverse un pont pour se rendre à une fête organisée par une cousine. Elle y rencontre un jeune homme. Plus tard elle sera son épouse et la mère dans la douceur d’un très jeune enfant. Entre temps, entre les deux grandes guerres, deux couples forment un quatuor si intime, qu’après la mort de deux conjoints, les deux familles s’unirent et, dans l’appartement du boulevard Émile-Augier, ils étaient seize à table.
Commentaires (6)
C'est beau. Les décors, la mise en scène, les personnages, même la douleur est belle. Mais une fois sortie de là, on peut effectivement se poser la question du rôle de la femme dans cette société somme toute très bourgeoise, voire plus (effectivement, on ne sait pas trop de quoi vivent tous ces gens). Ce bonheur infini de la parentalité qui se serait sûrement pas aussi subliminal dans certaines familles à la même époque avec plus d'une demi-douzaine d'enfants à nourrir et sans tout ce luxe et le personnel qui va avec pour s'en occuper. On reste donc dans du superficiel. Mention spéciale pour les magnifiques compositions florales qui apparaissent tout au long du film.
Un très beau film, les émotions qui parcours les femmes durant la maternité à la perte d’un enfant ou à son envolée vers la vie sont merveilleusement bien jouées. Un petit plus également sur le décor du film l’architecture mais surtout les jardins que je trouve sublime. Je suis restée tout de même sur ma faim mais je le recommande.
De très jolies scènes et j'aime beaucoup la thématique autour des générations de femmes et l'amour maternel. Malheureusement, je suis "sortie" du film à plusieurs reprises notamment à cause de certains choix de mise en scène comme la voix off presque continue, la quasi absence de dialogue. Aussi, la lenteur délibérée de certaines scènes qui manque de subtilité selon moi et gâche un peu l'émotion que l'on est censé éprouvé.
film lent, très lent....quasiment pas de dialogues mais une narration (voix off) quasi continue...pas de contextualisation, on ne parle quasiment pas d'unité de lieu ni de temps, on sait que cela se passe au sein de la bourgeoisie de part le décor, mais on ne connait même pas les situations socio professionnelles.... certains personnages sont écartés plus que d'autres sans grande raison... un portrait de femmes vu à travers le patriarcat du XIXeme et début du XXème, qui passe de la tutelle du père à celle du mari et qui sert d'utérus... ces femmes ne sont vus qu'à travers leur image d'épouse (sexualité servant à procréer) et leur image de mère....le film ne tourne qu'autour de ça.... Malheureusement à aucun moment, le réalisateur n'explique cela, alors au premier degrés le film n'as guère beaucoup d’intérêt....cela aurait pu être intéressant si la forme et le fond avait été mieux traité
Magnifique ôde à la force d'amour des femmes, et aux secrets dans leur intimité.