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Quand Nick Di Santo apprend que son père est non seulement en vie mais aussi probablement en mesure de lui révéler l'origine du sombre don de son fils, il s'engage dans un voyage qui le conduit vers une demeure abandonnée qu'il ne pensait exister que dans son imagination d'enfant.
Commentaires
Encore un bon petit film très mal compris. Le juger comme un film d'horreur classique est une erreur. Il s'agit d'une comédie horrifique nanardesque (dans le bon sens du terme !) vraiment sympa. Le film est un exercice "de forme" à petit budget. Il s'agit d'un défi à multiples facettes : l'écriture d'un scénario qui présente une multitude d'idées et de concepts en seulement 1h40, la réalisation à petit budget d'une ambiance très BD horrifique (EC Comics et compagnie), le mélange de l'humour dans le suspens et vice-versa afin de ne jamais basculer à 100% dans l'un ou dans l'autre, et bien évidemment, puisqu'il s'agit d'un film de Salva - papa de Jeepers Creepers -, la continuité de son univers imaginaire (références géographiques tout au long de sa filmo avec Poho, Pertwilla, Stillwater, et symboliques avec le numéro 23). Le film tape donc dans plusieurs sous-genres de l'épouvante, mais avec une touche d'humour noir et de ridicule façon "Les contes de la crypte". Là où le concept aurait pu être banal, vu et revu dans le cinéma d'explotation hyper-référentiel, Dark House a ce coup de génie de le faire via un scénario diversifié mais cohérent, et surtout, bien écrit. Pour résumer, c'est un très sympathique "film du samedi soir" que Salva nous a livré, rendant hommage à ses lectures et à ses visionnages d'adolescence (les comics EC, l'émission Creatures Features...). A voir pour le fun ! Bien meilleur que son précédent hommage - raté - à Hitchcock, Rosewood Lane.