A Celebration Of Life, Death And Everything in Between
Bénarès, la cité sainte au bord du Gange, punit cruellement ceux qui jouent avec les traditions morales. Deepak, un jeune homme issu des quartiers pauvres, tombe éperdument amoureux d'une jeune fille qui n’est pas de la même caste que lui. Devi, une étudiante à la dérive, vit torturée par un sentiment de culpabilité suite à la disparition de son premier amant. Pathak, père de Devi, victime de la corruption policière, perd son sens moral pour de l’argent, et Jhonta, un jeune garçon, cherche une famille. Des personnages en quête d'un avenir meilleur, écartelés entre le tourbillon de la modernité et la fidélité aux traditions, dont les parcours vont bientôt se croiser...
Commentaires
J’aime les films indiens et j’aime celui-là, c’est comme ça, ça m’apaise, ça me plaît, j’aime le rythme, le style, les comportements, tout. Après, ce n’est pas forcément un de mes préférés. D’abord, on se demande tout du long pourquoi il y a deux histoires et le final qui les met en lien n’est pas ouf ouf. Trop plat, anecdotique, c’est dommage. Ensuite, si l’histoire de Deepak se suit bien, elle reste assez classique et il lui manque un peu de portée pour être palpitante, malgré tous les sujets abordés, le problème de la fille trop bien pour lui, son métier que je n’avais jamais vu, le drame qu’il vit… Tout se suit d’un peu trop loin, ça manque un peu d’âme… Enfin, c’est pareil, voire pire pour Devi… On la voit passer d’un boulot à un autre de façon assez détachée, son père s’escrime de façon un peu répétitive à faire les mêmes choses, le concours de plongée mène à une conclusion qui elle aussi manque d’esbrouffe… Et si je veux bien que la corruption soit bien installée en Inde comme l’honneur, pour un européen, c’est hyper dur de comprendre que le père flippe du scandale qui pèse sur sa fille alors que c’est le flic qui a mené au suicide… Beaucoup aimé l’ambiance, la réalisation, les comédiens, mais admettre la base n’est pas facile pour un européen et le film manque d’éclat…