La vérité peut tuer.
Lee Gates est une personnalité influente de la télévision et un gourou de la finance à Wall Street. Les choses se gâtent lorsque Kyle, un spectateur ayant perdu tout son argent en suivant les conseils de Gates, décide de le prendre en otage pendant son émission, devant des millions de téléspectateurs…
Commentaires (8)
Ok, le film est bien tenu par Clooney et O’Connel ; Julia Roberts fait le job, sans esbrouffe… Ok, c’est intéressant, cette histoire de bourse et de magouille… Mais bon, le type pris en otage, c’est pas nouveau et si l’ensemble est bien fait, si la traversée de New York est sympa à suivre, le cheminement global est assez classique, de l’arrivée du « GIGN » au final…
Je l'ai beaucoup aimé :) Je recommande ^^
Présenté hors compétition à Cannes, cette nouvelle réalisation de Jodie Foster est une critique de la spéculation doublée d'un très bon thriller, efficace et habile, avec le tandem Julia Roberts-George Clooney juste parfait 👍
Jody Foster à la réalisation avec de superbes acteurs. Un film intéressant sur le monde de la bourse et ses dérives.
J'ai adoré ce film du début à la fin, l'histoire se tient bien, la tension est palpable, on est complétement pris dedans. Les acteurs sont tops. La critique du film est à double tranchant, il critique d'une part les médias, qui ont un pouvoir immense sur les gens et qui les poussent à la consommation; d'autres part, il critique également les spectateurs vus comme des moutons qui suivent aveuglement ce que les médias disent. Il constate la curiosité morbide des gens qui regardent avec fascination cette prise d'otage en direct et qui refusent de bouger le monde petit doigt pour venir en aide aux otages. Ce film est vraiment excellent et j'ai adoré, je le recommande :)
Vraiment sympa, un bon casting, une bonne gestion de la tension et du suspens. Tout est vraiment pas mal dans ce film, vraiment haletant ! 4*
CONTRASTES DE TONALITÉ De la mégalomanie d'un Lee Gates (Georges Clooney) qui pastiche à merveille les présentateurs télé-vedettes tous aussi incroyablement désuets du moindre charisme journalistique à la stature sérieuse et implacable de la productrice de l'émission, Patty Fenn (Julia Roberts), le film repose sur cet implacable combo de burlesque et d'antithétique. Le cinéma a toujours fonctionné par dichotomie : un duo improbable et loufoque qui entremêle les caractères les plus extrêmes et toutefois complémentaires. On aurait donc pu croire que l'alliance entre les deux figures relevaient alors d'un pur assemblage technique bien rôdé. Cependant, le contraste est ici joué dans la nuance, ne se frotte ni à l'obséquieux ni à l'outrance. Après l'irruption de Kyle Budwell (Jack O'Connell), l'ambiance grotesque et outrageuse qui règne sur le plateau se substitue progressivement à la tournure dramatique que prennent les événements. On assiste impuissants à cette prise d'otage, aux responsabilités qui incombent chacun de réagir avec la plus grande délicatesse pour éviter que la situation ne s'envenime davantage. La psychologie de chacun des personnages ajoute à la peur et l'instinct de survie cette point d'adrénaline qui pose les bases du suspense. La frivolité et les excès d'alors laissent la place au désespoir d'un homme qui a tout perdu, qui se montre en représentant excédé des victimes d'une société corrompue par l'argent-roi. LE QUATRIÈME POUVOIR Film d'action qui s'inscrit dans une longue tradition du cinéma reposant sur les codes de la prise d'otage, réemployant le vocabulaire du gilet piégé, des explosifs et du canon sur la tempe, il est néanmoins un pamphlet qui se veut évocateur d'une nécessaire prise de conscience des dangers du capitalisme poussé au jusqu'auboutisme de l'ère postmoderne. On connaissait déjà l'engagement de Georges Clooney et son implication active concernant la politique ainsi qu'à plus large échelle une importance accordée à l’œuvre humanitaire et diplomatique. Il semblerait que Jodie Foster le rejoigne sur le chemin de la dénonciation et de la mise en alerte. Car si le long métrage évoque la passivité humaine face à un monde totalement automatisé et entièrement régi par l'informatique et les algorithmes mathématiques qui structurent la bourse, il est également une illustration du quotidien désormais rythmé par la valeur monétaire et la cupidité qu'elle induit, du pouvoir accordé aux puissances industrielles, financières et politiques (qui se trouvent d'ailleurs souvent être les mêmes) qui gouvernent les enjeux du monde contemporain. Enfin, les médias s'imposent en révélateurs des outrepassements aussi nombreux que normalisés, qui agitent notre temps présent à la manière des Panama Papers et autres affaires de truanderies et de bassesses politiques. Aussi, l'efficacité de la réalisation pourrait faire dire à certaines mauvaises langues que ce film n'apporte rien de neuf, pourtant l'espace dans lequel s'inscrivent les acteurs et les problématiques mettent un point d'honneur à penser par soi-même, à se méfier des puissants et à oser questionner le système.
Jodie Foster réalise avec brio Money Monster. Un casting de choix, une intrigue bien ficelée ainsi qu'une bande sonore et un montage réussit. En somme, j'ai beaucoup aimé ce film qui reflète bien "l'humanité" d'aujourd'hui.