The Cleanest Kill on Earth.
En 1955, peu après la naissance de leur seul enfant, un couple de savants atomistes meurt dans des circonstances aussi inhabituelles que cruelles. Quarante ans plus tard, leur fils, Daivd Bell, souffre de la métamorphose de son organisme sous influence de radiations inscrites dans ses gênes. Plus grave encore : partout où il passe, des gens se consument dans des gerbes de flammes sans aucune explication...
Commentaires (2)
Ça fleure bon le film des années 80, dans les coiffures, les costumes, la façon de filmer et l’image datée… Ça fleure autant les années 80 mais en moins bon dans le surjeu fatigant et l’inintérêt de l’histoire… Parfois, ça marchait, parfois non… Là, on est dans le non. L’histoire pouvait être intéressante mais elle est banale. Comme les dialogues sont particulièrement mauvais, c’est assez long à suivre, d’autant que les effets sont moins réussis que dans le précédent Lifeforce de Hopper… Plus que moyen.
Le début du vrai gros déclin de Tobe Hooper... Autant Lifeforce était une grosse série B assumée (Cannon oblige), et L'invasion vient de Mars un film incompris d'horreur pour enfants, autant Spontaneous Combustion n'a quasiment aucun argument de pardon pour lui. A la limite, en téléfilm, ça aurait pu avoir toute sa place, d'autant que Brad Dourif fait ce qu'il peut pour sauver le film. Mais hormis les scènes finales dans le manoir (avec le long travelling de l'arrivée de Brad dans les couloirs), on ne retrouve même pas la patte de Hooper quant à son attrait pour les cadrages précis. On doit attendre près d'1h20 pour enfin reconnaitre "notre réalisateur"... et ça ne dure que 5 minutes, avant de (re)capoter lamentablement. De toute manière, dès le début, on peut le sentir : on a droit à un assemblage de vrais et faux stock-shots visant à dénoncer la période du nucléaire, un peu comme Craven l'avait fait pour La colline a des yeux. Oui, mais le problème, c'est qu'on a 13 ans de différence entre les 2 films, et un Tobe Hooper qui semble (qui est ?) coincé dans un passé lointain, et pense pouvoir continuer à réaliser des films d'horreur façon 70s sans tenir compte des évolutions des technologies ET des mentalités. On n'a plus nécessairement envie de voir porté à l'écran en 90 ce qui fonctionnait parfaitement en 77. Même la beauté plastique et les jeux d'éclairage d'un Lifeforce aussi nanardesque soit-il sont absents. Dommage. A réserver pour une soirée thématique du genre (aux côtés de La Mutante, ou Le cobaye, par exemple).