Lucas, Manu, Philippe, Jacob et Mario s'aiment depuis l'enfance. Ils ont du talent et de l'espoir. Ils rêvent de musique et de gloire.Leur groupe de rock, Lust, connaît un succès grandissant, mais les aspirations de chacun rendent incertain leur avenir commun.L'arrivée de Laura dans leur vie va bousculer un peu plus ce fragile équilibre.
Commentaires (2)
Bon... Ce n'est pas désagréable mais loin d'être palpitant. J'ai eu l'impression de voir le Péril Jeune en mode musical, avec une touche Klapish dans la réalisation tranche de vie et du Romain Duris dans l'interprétation... Sauf que le côté tranche de vie a l'inconvénient que tout ne soit pas utile... La copine qui sème la zizanie qui revient sans cesse, la blonde qui chante bien, la mère psy et l'autre hôtesse de l'air, il y a plein de trucs à creuser mais finalement, tout s'enchaîne comme des articles de faits divers, sans qu'il n'y ait logique, morale, conclusion particulière ou retournement. Bref, c'est bien fait mais un peu creux.
Ayant écouté la bande originale avant de voir le film, j'avais fait l'erreur de penser que "Bus Palladium" serait une chronique rock dans l'esprit des années 70-80 ; évidemment, la déception a été immense. Pour son premier film en tant que réalisateur, Christopher Thompson retrace le parcours de deux amis (Lucas et Manu) qui avec leurs potes, créer le groupe de rock "Lust". Tout démarre plutôt bien, mais l'arrivée de Laura (une groupie ou une muse, tout dépend de comment on voit les choses), va remettre en cause l'amitié de nos deux héros et mettre en péril l'avenir du groupe. Une sorte de Yoko Ono en fait, mais en plus sympathique et charismatique. Le problème direct de ce "Bus Palladium" c'est un manque d'épaisseur dans le script, un rythme lent, parfois ennuyant et des histoires survolés, au lieu de se concentrer sur l'essentiel : l'ascension de "Lust" (qui en passant aurait fait un meilleur titre que "Bus Palladium".) Pendant tout le long du film on a cette terrible impression, d'attendre que l'histoire démarre enfin (sans que cela n'arrive jamais) et que le réalisateur ne sait pas vraiment de quoi il parle. Beaucoup de défauts, qui lors de mon premier visionnage, m'avait laissé perplexe, déçue, voire agacée. Heureusement, "Bus Palladium" a aussi ses qualités : un casting intéressant (Arthur Dupont, incarne une sorte de Jim Morrison, à la fois touchant et énervant) une B.O qui donne la pêche avec des prestations "live" (trop rare) réaliste, et des plans-séquences (la aussi beaucoup trop rare) qui donnent quand même ce côté "rock" qui manque cruellement au film. Au final, "Bus Palladium" est un croisement plus ou moins réussi, entre "héroïnes" de Gérard Krawczyk et "le péril jeune" de Cédric Klapisch.