A song for freedom.
Non loin de Tombouctou tombée sous le joug des extrémistes religieux, Kidane mène une vie simple et paisible dans les dunes, entouré de sa femme Satima, sa fille Toya et de Issan, son petit berger âgé de 12 ans. En ville, les habitants subissent, impuissants, le régime de terreur des djihadistes qui ont pris en otage leur foi. Fini la musique et les rires, les cigarettes et même le football… Les femmes sont devenues des ombres qui tentent de résister avec dignité. Des tribunaux improvisés rendent chaque jour leurs sentences absurdes et tragiques. Kidane et les siens semblent un temps épargnés par le chaos de Tombouctou. Mais leur destin bascule le jour où Kidane tue accidentellement Amadou le pêcheur qui s'en est pris à GPS, sa vache préférée. Il doit alors faire face aux nouvelles lois de ces occupants venus d’ailleurs…
Commentaires (3)
J'avais hésité à voir ce film a l'époque. On étais 4 dans la salle , j'ai pris une claque. J'ai pleuré , j'ai été émue, j'ai hurlé intérieurement. Mais une chose est sûre c'est qu'il est d'une utilité non négligeable. Un film dur mais nécessaire. Ne pas regarder un jour de rage contre le monde dans lequel on vit.
Mon avis sera paradoxal : ce film est très bon et je n’ai pas aimé du tout. Oui, c’est très bien fait, bien joué, on est immergé dans cette ambiance, cette ville aux mains des djihadistes. Maintenant, moi, j’aime bien m’évader avec un film (en comédie ou en drame, peu importe). Et ce film est, à mon goût, un documentaire (vaguement fictionné puisque basé sur des histoires réelles). Et les documentaires, je n’aime pas trop ça. Celui-ci ne m’apprend que des choses que je sais, me rappelle que je suis impuissant (parce que signer une pétition, c’est bien beau, mais ça ne sert pas…) et ne fait ressortir que l’animosité qui est en moi (on a juste envie d’aller tuer ces mecs…). Du coup, je n’ai pris aucun plaisir à voir ce film. Alors si c’était le but recherché (mettre devant des ignominies révoltantes face auxquelles on est impuissants), le pari est réussi. Mais il ne m’a pas plu.