The House of Hatred and Revenge
Un jeune garçon rentrant d'une partie de pêche est écrasé sur la place d'un village breton par un chauffard qui prend la fuite. Charles Thénier, écrivain, est le père de la victime. Il se jure de retrouver le meurtrier et de venger son fils. Il consacre tout son temps à mener une enquête personnelle, méthodique et obsessionnelle, dont il consigne soigneusement les détails. Il se retrouve sur la trace d'une comédienne, Hélène Lanson, puis de son beau-frère Paul Decourt, un garagiste infect, haï de tous.
Commentaires (2)
Chabrol reste Chabrol. Je ne sais pas comment fait cet homme, avec les mêmes outils que d’autres réalisateurs, une caméra, des lumières, des comédiens, pour créer ces ambiances lourdes et légèrement glauques là où les autres font des films plus lisses… Pourtant, si Duchaussoy est assez flippant et Jean Yanne, brillant dans son détestable rôle de tête à claque, étonnement juste bien que caricatural, l’ensemble a cette froideur de Chabrol qui nous tient un peu à distance. Ça fait gentiment froid dans le dos à suivre mais quand c’est terminé, on passe à autre chose comme un journal de faits divers qu’on refermerait…
Jean Yanne dans un dégradé de ce qu'il présentait dans son personnage de boucher. Une histoire de vengeance et de haine qui fait vivre plutôt que de sombrer, et quand la vengeance devient le but ultime d'une existence... Des dialogues comme on en entend plus, qui puisent leurs racines dans la culture littéraire et musicale. Anecdote : la scène du petit sur la grève, lorsqu'il regarde sa montre pour savoir l'heure... je me suis dit que ça faisait un bail que je n'avais pas vu un enfant faire ça^^.