Lorsque sa femme meurt, Alexandre décide de se consacrer à sa grande passion: la paresse. Il se couche pour plusieurs semaines. Son chien lui rapporte les provisions que lui sert la jolie Agathe, qui finit par le séduire. Mais, au moment de l'épouser, il se ravise, sa liberté et sa paresse risquant d'être compromises.
Commentaires (2)
Eloge de la lenteur, de la paresse, du « profiter de la vie »… La première partie est très bonne avec la femme pénible et Noiret qui soupire. Et puis à un tiers du film, j’ai moins marché. Après le rebondissement, le film se répète et s’enlise un peu… Noiret a beaucoup moins de choses à faire, c’est moins palpitant… J’ai eu du mal à comprendre pourquoi les autres villageois tenaient à ce point à le bouger… Ça reste très amusant et très sympa dans le côté décalé et tout le monde est très bon, Noiret en tête qui est parfait.
Ce film est un hymne à la paresse,à la fainéantise penseront certains,mais avant tout à la douceur de vivre,le non-conformisme. Les paysages rappellent un autre temps,la vie d'un petit village français de la Beauce,loin des villes sur-polluées,dans tous les sens du terme( bruit,grisaille du temps et de l'esprit,incivilités quotidiennes, stress épidémique..) C'est une fiction bien sûr,mais le thème revendiqué est on ne peut plus véridique,la vie est courte,il faut profiter et faire ce qu'on a envie de faire. C'est un film simple,tourné à la fin des années 60,loin des fumeuses productions actuelles..