Si ça crie, si ça balance, ça doit être monkeybone!
Le dessinateur Stu Miley est le créateur d'un nouveau personnage de BD à la popularité grandissante : Monkeybone, un petit singe impertinent. Celui-ci est tout le contraire de son auteur : malin, obscène, cupide et immoral. Ce sont ces défauts qui assurent le succès de Monkeybone. Stu connaît la gloire et s'apprête à épouser Julie McElroy, la femme de ses rêves. Cependant, il est victime d'un accident de voiture et tombe dans un coma profond. Il dérive dans son imaginaire et pénètre à Downtown, un monde étrange peuplé de créatures bizarres. C'est l'endroit où aboutissent toutes les personnes se situant entre la vie et la mort. Celles-ci doivent prendre une décision, à savoir retrouver le chemin de la conscience ou sombrer dans un sommeil éternel. Stu a 12 heures pour quitter ce monde hostile avant que La Mort ne réclame son dû. Il trouve alors de l'aide auprès de Monkeybone.
Commentaires
Un soir j'ai lancé Monkey Bone en m'attendant à visionner un nanard à l'humour graveleux typique de la fin des années 90/début 2000. Très rapidement j'ai été captivé par l'esthétique du film à la fois merveilleuse et étrange. On reconnait au premier coup d’œil le travail d'Henry Selick, surtout lors des passages dans "l'autre monde". Des décors fascinants avec des personnages distordus et bizarres qui se meuvent dedans. Outre les quelques gags pipi-caca et "miam miam le sexe" j'ai passé un excellent moment et j'aurais grand plaisir à revoir ce film qui est, tout simplement, une petite curiosité qui mérite un coup d’œil !