A fate worse than death!
Lorsque sa fiancée meurt des suites d'un rituel vaudou, le monde de Franck s'écroule. Refusant d'y croire, il se sert de sa passion pour la taxidermie pour embaumer le corps de son amie et la garder auprès de lui. Ayant définitivement perdu tout contact avec la réalité, et aidé par une inquiétante gouvernante, Franck va alors chercher une nouvelle amie. Une femme qui l'acceptera, lui et le cadavre de son ancienne compagne...
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Commentaires
Bon, c'est complètement nul, mais c'est culte. C'est du ciné d'exploitation à son maximum (Joe D'Amato oblige), mais sans grand talent (contrairement à Fulci par exemple). On aperçoit même les problèmes de redirection de l'éclairage sur les murs, c'est pour dire. Et c'est long, et c'est chiant. CELA DIT : ça a tout de même bien des mérites, même s'il est laborieux de le revoir à notre époque. Déjà, le twist final fait toujours son petit effet, même en s'y attendant. Et le "combat" (no spoil) vers la fin du film est bien cradingue, quand bien même il est très artisanal sur le make-up (comme tout le reste du film). Mais surtout, là où j'y vois un grand intérêt, c'est que ce petit film d'exploit' fait partie de ces films d'horreur italiens cultes ayant permis de repousser les limites du cinéma, dans l'implicite (les thèmes abordés, franchement tabous) comme dans l'explicite (on est clairement dans du gore jusqu'auboutiste à la Herschell Gordon Lewis ou Ruggero Deodato). Alors oui, c'est terriblement nul, mais ce film a permis un héritage de taille au genre de l'horreur gore et psychologique. Et surtout, ça emmerdait la bien-pensance en lui ôtant l’œillère sur "des choses qu'on voudraient ne jamais voir". Rien que pour ça, malgré ma note de 1 étoile basée sur l'aspect technique de fabrication d'un film, Blue Holocaust (rien que le titre est terriblement racoleur) mérite d'être vu par la toute petite niche de marché qu'il peut encore viser aujourd'hui.