La vie réelle projetée plus téméraire et audacieuse qu'elle ne l'a jamais été !
Eugène Morgan revient après vingt ans d'absence sur les lieux de ses amours malheureuses. Il fut jadis éconduit par Isabel Amberson, fille d'une famille riche et puissante. Eugène est à présent patron d'une importante usine d'automobiles, tandis que la splendeur des Amberson n'est plus que le reflet d'une époque révolue.
Commentaires (2)
Je plussoie, film un peu longuet mais à la direction impeccable. A noter, un générique novateur incroyable, un des premiers dont les crédits sont parlés (par Welles himself) et non écrits : "I wrote the script and directed it. My name is Orson Welles. This is a Mercury Production" Mythique!
Très difficile de juger ce film aujourd'hui. Surtout lorsqu'on sait qu'il est sorti un an après Citizen Kane. Je me suis beaucoup ennuyé (et c'est peu dire), mais est-ce mauvais pour autant ? Bien sûr que non. On a quand même Orson Welles à la barre, et c'est magnifiquement filmé. Chose assez drôle, le symbolisme des portes dans ce film : on ne compte plus le nombre de portes filmées, ouvertes, fermées, passées à l'écran, à chaque fois que l'histoire évolue d'un évènement relaté au cours d'un dialogue ou d'un fait. J'ai du mal à croire que ça soit anodin connaissant Welles. Les prises d'extérieur de la maison sont également magnifiques - Welles nous y avait habitué avec le château Xanadu de Citizen Kane... pourtant réalisé en partie avec des toiles peintes juxtaposées derrière certaines "vraies" pierres. Finalement, j'ai surtout regardé ce film pour son atmosphère et son soin particulier du décor, plutôt que pour l'histoire, peu passionnante.