Après avoir vécu dix ans à Londres, Rona, âgée de 29 ans, revient dans ses îles natales d’Écosse, les Orcades. Sobre et séparée, elle veut effacer de sa mémoire les événements qui l’ont poussée à aller s’y ressourcer. Jour après jour, le paysage mystique, le vent du large et cette mer revigorante imprègnent son âme et peu à peu Rona retrouve l’espoir et la confiance en elle.
Commentaires
Au final, c’est bien. Au début, la dépendance alcoolique, bon, ça faisait très « documentaire » (et le film n’en est pas loin puisque c’est tiré d’un livre autobiographique avec l’auteur qui a participé au scénario). Donc, globalement, ça ne raconte « rien ». C’est pas une histoire. Ce sont des tranches d’une vie, avec ce « danger » pour moi que la personne, je ne la connais pas, je vois pas bien pourquoi elle me raconterait sa vie qui, somme toute, est la même que de nombreux dépendants qui galèrent – même si elle, elle a un boulot particulier et des parents chelous. Bref, j’ai eu du mal à m’immerger. Mais finalement, j’ai trouvé ça plutôt réussi. D’abord, grâce à l’actrice qui assure grave – mais elle le voulait ce film puisqu’elle a participé au scénario et la production. Et surtout, grâce à la réalisation hyper bien réfléchie. Vu en avant-première avec discussion après, certains avaient dit s’être perdus dans les flashbacks. Pour autant, je trouve ça hyper efficace ! Le montage, la lumière, la musique est très différente pour marquer chaque période, le rythme du film est intelligent pour montrer la progression de la nana… C’est donc un film assez lent, qui ne raconte « rien », sauf le combat d’une femme face à l’alcoolisme et c’est super bien fait. Rien que pour ça, ça valait le coup.