Comme chaque année à la belle saison, le commissaire Paul Bellamy vient séjourner à Nîmes dans la maison de famille de sa femme Françoise qui rêve de croisières au bout du monde...Paul ne peut se passer de Françoise, mais il déteste les voyages. Un double prétexte le cloue sur place : l'arrivée inopinée de Jacques son demi-frère, aventurier au petit pied, porté sur la bouteille ; et l'apparition d'un homme aux abois qui lui réclame sa protection. Dans son désir empathique d'aider les uns et les autres, si possible en restant sur place, Paul leur consacrera son temps et ses efforts. Sa curiosité naturelle à enquêter y trouvera son compte. Sa position de frère aîné lui donnera davantage de fil à retordre...
Commentaires
Pffffffffffff… Et pourtant, ça commence super bien ! Y’a une ambiance Chabrolienne mystérieuse dans les 10 premières minutes, ce type qui surveille, Depardieu qui va voir car intrigué, le type qui pense avoir tué quelqu'un mais ne veut pas en dire plus… Et puis rapidement, ça s’enlise, avec des scènes qui s’étirent, se répètent, perdent de leur intérêt parce que ce qui semblait prometteur (le demi-frère qui débarque, par exemple) n’offre que du blabla sans pertinence, retournement ou profondeur. Ça tourne en rond, Cornillac tourne en rond en tentant le mec bourré, Depardieu tourne tellement en rond qu’on a l’impression qu’il s’ennuie, Gamblin a une expression, l’apothéose de la plaidoirie chantée donne envie d’arrêter (ce qu’on ne fait pas, vu qu’on est arrivé jusque-là, c’est pas pour jeter l’éponge…). Fausse bonne idée, ce film…