La Passion de Dodin Bouffant

Un beau film où les images liées à la préparation des plats prend une très grande partie. Ces moments culinaires sont très bien filmés mais ralenti le film. On restera un peu déçu pour la fin car on aurait aimé connaitre le résultat de ce pot-au-feu prévu pour le banquet et l'évolution de cette jeune fille appelée à un grand parcours culinaire. Je pensais d'ailleurs que en parallèle avec l'histoire d'amour ce serait son initiation à elle que l'on suivrait.

Un film très agréable, où tout passe dans le silence et la qualité de l'image. Ce film est une ode à la gastronomie française avec une très belle colorimétrie et des musiques très douces, presque masquées pour laisser la part belle aux bruits typiques de la cuisine et venir appuyer chaque préparation. Les recettes mettent en appétit et finalement, le scénario laisse a réfléchir, car en première lecture on pourrait presque passer à côté du fait que Dodin cuisine pour Eugénie (on pourrait croire qu'il lui fait juste essayer une recette si on s'arrête à l'image première). Le jeu des acteurs est lui aussi, tout en discrétion, Magimel est bon, les femmes tiennent leur place dans la société : discrètes, plates, effacées. Tout est dans la subtilité, peut-être trop, car finalement la fin tombe comme un dessert mal équilibré.

Je me suis assoupli comme après un repas de famille un peu trop tout : long, lent et interminable. De bien belles images cependant et j’ai souvent eu envie de goûter les mets à la plage de Binoche.

Un joli film oui mais qui est selon moi bcp trop long surtout qu’il manque énormément de rythme. Il est même à la limite du chiant, à voir une fois pas plus. 😌

Un conseil ne pas aller voir ce long métrage avant de manger, vous risquez d’avoir faim ! Une démonstration magistrale culinaire et de l’art de la gastronomie avec beaucoup de détails. Passionnant par moment, un film esthétique et bien filmé, avec un Benoit Magimel dans toute sa splendeur, mais Juliette Binoche un peu fade et comme à son habitude tristounette. Parfois lent, surtout à la fin, on aime la passion culinaire l’art de recevoir et de cuisiner, moins la lenteur par moment qui gagne la fin du film: la fin laisse sur sa faim !