Elle va être confrontée à son passé. Elle va être confrontée à la vie.
Michèle, la cinquantaine, est SDF et vit à l'aéroport d'Orly où elle mène une existence dure et solitaire. Théo, jeune homme atteint de handicap mental, travaille à l'aéroport et vit chez sa "Tatie" qui le surprotège depuis qu'il a été abandonné par sa mère. Lorsque Michèle décide de retrouver son fils à Lisbonne, Théo accepte naïvement de la conduire là-bas, mais ce qu'elle ne sait pas c'est qu'il n'a qu'une voiture sans permis... Ils embarquent alors dans une aventure sur les routes départementales, nous faisant suivre des gens que l'on ne regarde pas, sur des routes qu'on n'emprunte jamais.
Commentaires (3)
Le traumatisme, la souffrance et l'apprivoisement, ce sont les 3 mots qui me viennent à l'esprit après avoir vu ce film " la marginale " . Oui, au début c'est lent, mais on finit par comprendre pourquoi. C'est une belle surprise pour moi
Un movie road assez original. Les deux personnages principaux sont attachants et Corinne Masiero est vraiment crédible, ce qui n'est pas vraiment le cas du scénario. Mais tant pis on est touché par l'histoire et on se laisse porter par la relation entre ces deux personnages antagonistes.
Cela finit par devenir charmant et sympathique, touchant dans ses révélations. Mais j’avoue que j’ai eu un peu de mal au début. Pas que je sois contre la lenteur mais il faut que ça soit beau ou qu’il se passe quelque chose… Le début du périple n’est pas hyper enthousiasmant… C’est banal et un peu cliché classique… Voir pas toujours compréhensible (la meuf qui attache son caddie pour la nuit mais n’est pas capable de mettre son sac de thune dans son sac de couchage ??? La Tatie si laxiste pour laisser partir Théo sans affaire et sans appeler pendant deux jours ?? On peut vraiment aller au Portugal avec des pleins gratuits tout le long ???) Mais on en vient à s’attacher aux personnages, surtout Vincent Chalambert, excellent. Et on finit par se dire, allez, bon, c'est mignon sympa...